La direction des affaires culturelles (DAC) de Mayotte, appuyée par le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), la DAC de la Réunion et l’institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), a coordonné en février une mission d’évaluation des dégâts que les sites archéologiques de l’île ont pu subir avec la saison cyclonique. La mission a porté sur des sites littoraux très exposés à l’érosion marine, ainsi que sur des sites sous couvert forestier qui ont pu être impactés par des déracinements d’arbres, emmenant parfois avec eux les précieuses informations du sous-sol.
Il s’avère que, si les sites sous couvert forestier ont été relativement épargnés, des vestiges littoraux ont pu être plus durement impactés. Ceci se manifeste par la mise à nu, sur les plages ou plus généralement sur le cordon dunaire, de niveaux archéologiques (alignement de pierres, coquillages, fragments de poteries), voire d’anciennes tombes. À l’intérieur des terres, certains arbres déracinés peuvent également révéler des accumulations de fragments de céramiques, de pierres ou des ossements.
Toute personne témoin de ce genre de découverte est invitée à la signaler à la Direction des affaires culturelles de Mayotte (dac-mayotte@culture.gouv.fr) et à en informer la mairie du lieu de découverte, afin d’envisager les mesures de sauvegarde appropriées.