Un de nos collaborateurs absent lors de la livraison d’un colis attendu, n’a pas été surpris de recevoir un mail signé La Poste demandant de payer 2,50 euros pour une nouvelle livraison. Le réflexe a été de donner tous les renseignements bancaires, avec heureusement comme barrage bienvenu, la demande de confirmation sur son téléphone… où s’affichait la somme de 4.500 AED, en dirhams des Émirats arabes unis. Il a suffi d’annuler la transaction, mais les codes bancaires étaient diffusés, ce qui implique le blocage de la carte et les délais pour en recevoir une nouvelle.
L’IEDOM (Institut d’Émission des départements d’outre-mer) mène une campagne de communication avec l’Institut d’outre-mer (IEOM). Sont visés tous les moyens de paiement scripturaux, carte bancaire, chèque, virement et prélèvement et par tous les vecteurs, mail, sms, téléphone ou réseaux sociaux. « En 2023, la fraude a représenté un préjudice de 1,195 milliard d’euros dans l’Hexagone et dans les DCOM de la zone euro, (+0,4% sur un an). »
Avec en pole position, les chèques et les cartes bancaires comme instruments les plus exposés aux tentatives de fraude. Des fraudes qui se sont montées à 376,4 millions F CFP (France Pacifique), soit 3,2 millions d’euros, sur la même année. La fraude a baissé d’un tiers dans le Pacifique, après une année 2022 marquée par une dégradation de la situation en matière de fraude.
L’IEDOM et l’IEOM martèlent les réflexes à acquérir au moyen d’infographies qui rappellent quelques bonnes pratiques à adopter. « Mais avant toute chose, la vigilance constante lors de la réception d’appels, SMS et messages suspects ou non sollicités est la meilleure protection ». Notamment, vérifier l’adresse mail de l’expéditeur du message. Bien souvent, le nom de l’organisme ne se retrouve pas après « @ » alors que c’est l’usage pour les envois professionnels.
A.P-L.