Les blocages politiques étaient tel à Chirongui, que la Chambre régionale des Comptes (CRC) était sortie de ses chiffres pour y aller de ses recommandations.
A la suite de l’élection de Bihaki Daouda à la tête de la commune de Chirongui en mai 2022 en lieu et place d’Andanouni Saïd, destitué, une crise politique majeure était née d’une scission de la majorité. L’opposition était parvenue à déchoir le maire de ses délégations, l’accusant d’une gestion dictatoriale. « La commune ne fonctionne plus que de manière dégradée », avait constaté la CRC, en 2023, le conseil municipal n’avait pas voté son budget primitif, ni adopté son compte administratif 2022, c’est le préfet qui s’était chargé de l’arrêter.
La CRC appelait à renouveler le conseil municipal. Il semble qu’un terrain d’entente ait été trouvé selon le maire, qui annonce ce mercredi une nouvelle majorité autour de lui.
Dans son communiqué, Bihaki Daouda accuse l’ancienne maire Hanima Ibrahima Jouwaou de tirer les ficelles, empêchant l’adoption des délibérations.
Ce mardi 15 octobre, le conseil municipal a accouché d’une nouvelle majorité, et d’un nouveau bureau politique, « afin de finir le mandat dans de meilleures conditions (…), mener à terme les projets en cours et installer les bases pour un développement harmonieux de la commune. »