Saisie par 5 adhérents du Medef dont Nizar Assani Hanafi qui se présente à la présidence, la juge avait ordonné trois points : la suspension des décisions votées par le conseil d’administration du Medef Mayotte du 28 mai dernier, notamment le refus d’une trentaine d’adhésions, la communication des PV de conseils d’administration, et la désignation d’un mandataire judiciaire chargée d’organiser les élections.
Concernant la volonté de Carla Baltus de se présenter pour un 3ème mandat qui invoquait que le changement de représentativité de personne morale entretemps lui en donnait la possibilité, le courrier va au-delà de ce qu’indique le tribunal, en commentant ainsi la candidature pour un troisième mandat : « maintenue au mépris des règles et recommandations en vigueur au sein du Medef ».
Un courrier qui évoque « des questionnements graves sur la régularité du fonctionnement des instances de gouvernance du Medef Mayotte dont le président est garant », ce qui « nuit gravement à l’image du MEDEF ».
La directrice générale du MEDEF demande également à Carla Baltus, de « s’abstenir de tout expression publique »
Tout en demandant à la cheffe d’entreprise d’en « tirer les conséquences » sur le maintien de sa candidature, Garance Pineau menace d’exclure le Medef Mayotte de l’association nationale « à défaut de réaction rapide de votre part ».
Jusqu’à présent, Carla Baltus indiquait que les instances nationales n’avaient que le son de cloche des plaignants, nous l’avons donc contacté pour une réaction à ce courrier, tout en sachant qu’il lui est demandé de s’abstenir de communiquer désormais, c’est donc sans surprise que nous avons reçu son désir de ne pas faire de commentaire.
Anne Perzo-Lafond