Les quolibets n’ont pas fini de pleuvoir sur le gouvernement suite à la décision d’héberger près de 200 des migrants africains en partance de Mayotte. On imagine les titres raillant « La vie de château pour ces ressortissants des Grands Lacs », ou « des titres de noblesse décernés aux filières d’immigration… »
Ce ne sont pas encore des réfugiés mais des demandeurs d’asile qui auront ou pas le statut après que leur dossier sera étudié par l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Appatrides). Ils seront pris en charge par la Croix Rouge et les travailleurs sociaux d’Emmaüs, explique Le Parisien.
Il faut savoir que en réalité, ce château de Thiverval-Grignon est un Centre d’hébergement d’urgence, situé dans un bâtiment du domaine, et qu’il avait déjà accueilli 200 personnes sans domicile en métropole hébergées pendant plusieurs mois pour l’hiver en décembre 2022. Plusieurs projets tentent de redonner vie à ce bâtiment, il s’agit donc d’une affectation provisoire. Les nouveaux hébergés y resteront jusqu’à mi-mars, croit savoir le Parisien.
Un article où la maire de Thiverval-Grignon y confie son étonnement « de la soudaineté et l’urgence de cette demande, la situation à Mayotte n’est pas nouvelle », explique-t-elle en assurant demander des garanties, « tant pour le bien-être et la sécurité des personnes ». Rappelons en effet, que des réfugiés quittant Mayotte pour la métropole, ce n’est pas une première puisque leur statut le leur permet, mais il s’agit cette fois d’un déplacement massif.
Les migrants passent donc d’un campement insalubre à Cavani à l’hébergement en château, on comprend que, y voyant un tremplin, les candidats à investir ce camp soit nombreux… En tout cas, ils doivent se féliciter de l’action des Forces vives.
A.P-L.