Peut-être échaudé par les dernières réactions qu’a provoqué cette première décision malheureuse au début du mouvement des Forces Vives, mais sans doute plus simplement ce qu’on pourrait imaginer comme « l’esprit déjà dans le Vaucluse », Thierry Suquet nous a annoncé qu’il n’avait pas l’intention de faire lever de force la partie des barrages qui perdure.
« Je vous avoue ne pas très bien comprendre pourquoi ces barrages perdurent puisque d’importantes négociations sont en cours entre les leaders des Forces Vives et le gouvernement. J’ai d’ailleurs pu les rencontrer hier pour une réunion de concertation. Vous pourrez leur demander de vous parler de son contenu. Le ravitaillement alimentaire arrive à passer les barrages, c’est l’essentiel. La suite sera à voir avec mon successeur qui arrive ce samedi à Mayotte », nous a-t-il déclaré en marge de la conférence de presse de ce mardi 20 janvier au sujet du choléra.
Mouvement informel qui s’est créé suite à une scission au sein du mouvement, les Forces du Peuple ne sont donc pas plus reconnues par le préfet que par les syndicats patronaux que nous évoquions dans notre article de la veille.