Il s’agit désormais pour plusieurs mouvement de citoyens, de dénoncer l’insécurité dans laquelle est plongée la population, avec son lot d’agressions quotidiennes d’une violence inouïe. Rien que sur la zone de Koungou, il s’agit du tabassage à coups de fer à béton d’un coursier de la mairie de Koungou il y a 10 jours, de l’agression à coups de marteau, d’un cadre de la mairie vers midi, et devant l’établissement, qu’on a fait chuter de son scooter avant de le dérober, d’un automobiliste qui rentrant de dialyse à 22h, s’est fait agresser dans son véhicule, du boulanger du village qui a été agressé également dans sa voiture jeudi dernier, etc. Des exemples qui se dupliquent sur l’ensemble du territoire, un médecin a également été violemment agressé à Iloni la semaine dernière.
La carte envoyées dans la nuit évolue en permanence, au fur et à mesure que les barrages sont libérés par les forces de l’ordre, ils se reforment plus loin.
Dès le lever du jour, plusieurs points de blocage étaient relevés: Acoua, Bandraboua, Dzoumogne, Tsingoni, Kahani, Koungou, Combani, Sada, Coconi, Chirongui, Chiconi… autant de points tenus par les manifestants, des positions dont ont profité de jeunes délinquants pour notamment à Majikavo, racketter des automobilistes.
Un de nos journalistes a été pris à partie par des délinquants à Chiconi avant le Sodicash, en tentant d’aller couvrir les évènements. Cagoulés, ils l’ont fait chuter de sa moto, et ont tapé sur son casque à coups de pierre. « Il n’y avait aucun gendarme à proximité », rapporte-t-il. Il a pu repartir en scooter. La prudence s’impose donc sur les routes.
A.P-L.