Selon l’échelle de Saffir-Simpson, il existe différents types de cyclones, classés en cinq catégories : la Catégorie 1, vents jusqu’à 154 km/h (dégâts mineurs à moyens) ; la Catégorie 2, vents jusqu’à 178 km/h (gros dommages en bord de mer et arbres arrachés) ; la Catégorie, vents 3 jusqu’à 209 km/h (graves dégâts aux petites constructions en bord de mer et toits arrachés) ; la Catégorie 4, vents jusqu’à 251 km/h (graves dégâts sur la côte et à l’intérieur) ; et enfin la Catégorie 5 avec des vents au-delà de 250 km/h (phénomène rare qui peut faire s’effondrer des immeubles).
Les ouragans et les typhons sont deux noms utilisés pour les cyclones dans deux localisations spécifiques : les typhons se produisent dans le Pacifique nord-est et les ouragans dans l’Atlantique nord. Partout ailleurs, on parle de cyclone tropical, ou simplement de cyclone. Il naît d’une accumulation de chaleur, d’humidité et de vents favorables en altitude. Pour qu’un cyclone se forme, il faut que la température de l’océan soit supérieure à 26°, et ce, sur une grande profondeur.
Aussi, dans le cinquième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), datant de 2013, les experts estiment que les plus gros cyclones seront probablement plus puissants, avec des vents maximums plus élevés. Les précipitations liées aux systèmes cycloniques devraient être également plus intenses. En revanche, rien n’indique que les cyclones seront plus fréquents même si des incertitudes existent notamment sur la connexion entre le réchauffement climatique et les épisodes El Niño/La Niña, qui peuvent influencer grandement l’activité cyclonique.
Source : LMD (Laboratoire de Météorologie Dynamique) CNRS.