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Danse – Fin de la 2ème édition du Festival HIPO’CAMPE BATTLE

La deuxième édition du Festival HIPO’CAMPE BATTLE organisée par l'association MAYDYNAMIX a pris fin le 9 décembre 2023 après 3 jours de festivités autour de la danse, de la culture et du sport, sur la commune de Dzaoudzi-Labattoir. 

Se défier grâce à la danse, le sport et la culture pour favoriser la connaissance de l’autre et réveiller l’excellence qui sommeille en ces jeunes, tel était l’esprit de cette 2ème édition du Festival HIPO’CAMPE BATTLE, organisé par l’association Maydynamix, durant 3 jours :

Jeudi 7 décembre, le festival a débuté par un stage de Ragga Dancehall, dispensé par Cécile ALABI alias Tsu NAMI, en provenance de Dijon, réunissant une quarantaine de jeunes.

Vendredi 8 décembre, un stage de top rock style et break a été dispensé par B-boy Joyeux et B-girl Chipie de Runbboyconnexion. L’objectif de ces stages était de permettre aux jeunes artistes de Mayotte de découvrir de nombreuses branches de la culture urbaine, et d’échanger avec des professionnels du domaine.

Samedi 9 décembre, avait lieu le moment très attendu « I’HIPO’CAMPE BATTLE » par tous les adeptes du hip hop dont la spécialité était le breakdance. Autour de cette journée, l’association Maydynamix a réussi à rassembler au sein de la commune de Dzaoudzi-Labattoir, de nombreux danseurs en provenance de Mayotte, La Réunion, l’Hexagone, Maurice, d’Allemagne (Stuttgart) et des Etats-Unis (New York). Une finale de « très haut niveau » a pu être appréciée, opposant finale digne de très haut niveau opposant la team Mighty Maroner à TRU CRU. L’équipe allemande TRU CRU a remporté cette finale.

Festival
Groupe de danseurs du Festival

De nombreuses personnalités politiques étaient présentes pour récompenser tous ces artistes, telles que Michel Santoro, Délégué du Préfet de la Politique de la ville, Kala Maoulida, du service culturel et associatif de Dzaoudzi-Labattoir, Hugues Makengo, Directeur de l’association Mlézi Maoré et parrain du Festival, ainsi que Mikidache Houmadi, maire de Dzaoudzi-Labattoir.

A travers ce Festival, l’association Maydynamix a souhaité créer et tisser des liens entres les talents locaux et ceux venus du reste du monde afin de fédérer, favoriser les échanges et permettre à tous les danseurs locaux de se rencontrer. Il s’agissait d’une façon de se défier à Mayotte sur d’autres terrains que celui de la violence pour partager un temps artistique, ludique et agréable en rupture avec le quotidien.

Jeunes festival
Groupe de jeunes danseurs du Festival

Pour rappel, l’association Maydynamix (loi 1901) est une association culturelle et sportive dont l’objectif est de favoriser l’accompagnement et l’insertion sociale et professionnelle de la jeunesse à travers les cultures urbaines et la danse, en favorisant les échanges intergénérationnels par le biais du sport en le rendant accessible à tous.

De part son engagement artistique, l’association souhaite sensibiliser les enfants à la culture et aux arts, favoriser la cohésion de groupe, le vivre ensemble à travers les valeurs de la République telles que le respect, la discipline, l’abnégation, la réussite éducative, l’inclusion sociale et la citoyenneté. L’association souhaite porter très haut ses talents vers des compétitions régionales, y compris jusqu’aux jeux olympiques, puisque le breakdance fait désormais notamment partie des disciplines olympiques des JO de Paris pour 2024.

L’association remercie l’ensemble de ces partenaires, grâce à qui, cet événement est devenu un festival international : la ville de Dzaoudzi-Labattoir, le service culturel de Dzaoudzi-Labattoir, la communauté de communes de Petite-Terre (CCPT), le groupe Colas, Mwilibody, Sonoshop, la Direction des Affaires Culturelles de Mayotte, la Préfecture de Mayotte, le Département de Mayotte, Tsunami création, l’association All stars de Petite-Terre, les associations Runbboyconnexion, Levels et Clap production.

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