C’est un petit écrit qui n’a aucun rapport avec son poste au cabinet du maire de Bandrélé que nous livre Abdoul-Anzize Chekh Affande, mais un regard personnel sur la prévention de la maladie qui met de côté le fatalisme.
« La conception classique de la maladie dans la culture locale fût longtemps liée à la volonté divine. « Je suis malade parce que Dieu l’a voulu ainsi ».
Il découlait de cette conception que bon nombre de nos compatriotes n’éprouvaient guère le courage de se soigner car de toutes manières, on mourra un jour. Il en est du destin, dit-on ….
Les temps changent…
Avec la multiplication des associations comme AMALCA, l’association mahoraise pour la lutte contre le cancer, des agences telles que l’ARS, d’organismes divers qui luttent dans le domaine de la Santé, une multitude de dispositifs sont déployés dans les médias, au sein des populations, dans l’objectif de changer les comportements.
Et, leur combat trouve de plus en plus d’adhésions. Les campagnes se multiplient, les bénévoles aussi… Les CCAS mobilisés notamment par ce qu’on appelle communément « l’accueil de jour » des ainés, qui permet à ceux-ci de rompre avec leur isolement, en multipliant leurs sorties, marches, voyages, randonnées, la gym…
Pratiquer une activité sportive de manière quotidienne est désormais compris par beaucoup comme favorisant la longévité de la vie, car permettant de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, d’obésité, de tension artérielle, de cancer…
Le citoyen est désormais aiguillé, accompagné par un arsenal d’informations, malgré l’illettrisme parfois handicapant d’une bonne frange de nos compatriotes.
Il est donc mieux informé, mieux sensibilisé des conséquences parfois désastreuses de la maladie.
Le message des militants de la santé est simple mais très efficace : Ne pas craindre la maladie pour mieux l’appréhender.
C’est donc, une chance inattendue, dont nous sommes tous appelés à saisir au nom de La santé et pour la Vie…
Nous avons connu trop de drames pour ne pas baisser les bras … »