Parmi les pontes habituelles sur les plages de l’île, celle du 4 février sort du lot pour avoir été la première de l’année à avoir été observée sur une tortue imbriquée.
Ce sont en effet les tortues vertes qui montent habituellement en haut de nos plage à marée haute, les Naturalistes sont donc heureux de faire part de cette ponte à Saziley, « d’une tortue imbriquée à la carapace très abimée et recouverte de coquillages ». Elle est venue faire son trou à proximité du campement de l’association qui assure une présence hebdomadaire sur les plages de la pointe.
« Elle est retournée à l’eau en un temps record, après avoir pondu 107 œufs, qui devraient éclore d’ici environ deux mois. C’est la première ponte de tortue imbriquée constatée à Saziley depuis le début de l’année 2023. S’il est assez facile de les observer nager à proximité des récifs où elles se nourrissent, il est en revanche beaucoup plus rare d’observer leurs pontes. »
La population de ces tortues à Mayotte est difficile à estimer du fait de la rareté des observations. La tortue imbriquée est la plus menacée dans le monde, elle est classée en danger critique d’extinction.

La veille, le 3 février, ceux sont deux tortues qui avaient basculé sur le dos qui ont été sauvées. La première sur la plage dite « Majikavo2 » à Saziley, était coicinée sur le flanc entre un tronc d’arbre et un rocher, et s’est blessée en tentant de se dégager. C’est Michel Charpentier, le président fondateur des Naturalistes lui-même qui est intervenu pour la sortir de sa mauvaise posture.
Et sur la grande plage de Saziley, même action pour une autre équipe des Naturalistes qui a du retourner une tortue qui était sur le dos, et « qui n’aurait pas survécu longtemps sans intervention extérieure », précise l’association: « En effet, une tortue adulte sur le dos ne peut se retourner seule, et peut par conséquent en mourir. »
Et invite lors d’une découverte d’une tortue en détresse, blessée ou échouée, à contactez le
REMMAT, réseau échouage mahorais de mammifères et tortues marines, au 06 39 61 41 41, « avant tout contact avec l’animal. »