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samedi 27 avril 2024
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Tribune Issihaka Abdillah – Mayotte à l’épreuve de la coopération internationale

Alors que se termine le 5ème Forum économique de Mayotte portant sur le hub régional potentiel du territoire, c’est une mise en perspective que nous offre notre chroniqueur Issihaka Abdillah. Qui part de la réalité historique d’une Afrique tourmentée, pour (re)donner une place à Mayotte la française dans son environnement géographique et diplomatique, et enfin avoir des relations apaisées avec nos voisins comoriens.

Près d’un demi-siècle d’isolement 
Un demi-siècle nous sépare de la période exaltante où l’Afrique se battait pour s’émanciper de la domination des empires coloniaux européens. L’effervescence des indépendances retombée, elle va laisser place à 40 ans de déstabilisation marquée par des guerres civiles interminables, des conflits ethniques permanents provoquant des crises humanitaires et économiques extrêmement dures. Et au sortir de la guerre froide, l’Afrique va être délaissée par les puissances économiques qui vont faire le choix de l’Asie et de l’Amérique latine. A partir des années 1990, des motifs d’espoir ont commencé à émerger. Face à une mondialisation économique de plus en plus féroce, les pays africains tentent de s’ouvrir et s’organisent. Des ensembles économiques et politiques naissent et tentent de résister à la mondialisation et à la globalisation de l’économique. Ainsi est né en octobre 2001 le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique) qui affirme la volonté des pays de l’UE (Union Africaine) de prendre en main leur destin.
Les Mahorais « à contre-courant de l’histoire », avaient choisi de demeurer au sein de la République française. Ainsi est née une génération qui aura 50 ans mais entièrement coupée de l’Afrique. Les clichés et les images négatives (famine, guerre civiles) ont contribué à détourner cette jeunesse de ce continent si proche. Ici, être Africain est perçu presque comme une insulte. L’Africain, de façon caricaturale, c’est l’autre qui est refugié. L’histoire et la géographie de l’Afrique existent mais l’école ne nous a appris que les Pharaons (blancs) d’Egypte. Le roi Shaka ZULU*, le Nyiragongo*, le Fouta-Djalon*, les vestiges du Grand Zimbabwe* sont des réalités historiques et géographiques de notre environnement immédiat. Hélas ! Elles demeurent méconnues. Nos premiers pas vers l’apprentissage de l’histoire commencent par la civilisation gréco-romaine alors que la majorité des enfants fréquentant nos écoles sont d’origine bantoue.

Le peuple Massaï en Tanzanie (Photo : A.P-L.)

Mayotte, département français et RUP a longtemps abandonné les rives de l’Afrique. Aujourd’hui son statut politique et sa position géographique ultra stratégique lui confèrent des atouts indéniables dans le concert régional notamment son appartenance à la zone euro. A l’échelle de la région, Mayotte est vue comme un partenaire économique crédible de par sa stabilité politique. Elle peut s’enorgueillir d’être le seul département français et la seule RUP à l’entrée du canal de Mozambique et de ce fait, elle constitue la seule porte d’entrée en France, en Europe et en Occident à partir la façade Est-africaine. Délaissée au sortir de la guerre froide par ses voisins à cause de son choix politique, Mayotte peut réintégrer son environnement régional et y jouer un rôle. Elle a des atouts nombreux en particulier sur le plan administratif et institutionnel. Par sa situation politique et géographique, Mayotte se trouve influencée par les défis du monde. Les grandes problématiques de la mondialisation se situent dans ce vaste bassin indo-océanique, qu’il s’agisse de l’immigration, de la lutte contre le dérèglement climatique, de la démographie, du développement économique et social. Sur ce plan, Mayotte doit alors exploiter son image d’appartenance à la France et à l’Europe. Elle doit aussi savoir tirer parti de la croissance économique de ses voisins immédiats qui sont l’île Maurice, les Seychelles, le Kenya, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Ethiopie…
Réintégrer son environnement régional, tel est l’impératif défi que Mayotte a à relever au cours de la prochaine décennie. C’est le pari inédit que l’île doit désormais réussir.

Carte du conseil départemental dans le cadre des coopérations envisagées sur l’économie bleue

Le revers de la médaille 
Mayotte est perçue par ses voisins immédiats comme un nouvel Eldorado. Et au fil du temps, elle est devenue l’une des régions du monde où l’immigration clandestine est la plus dynamique. Les causes de cette immigration clandestine sont multiples. L’abus politique érigé en système de gouvernance aux Comores, ses très proches voisins, en est certainement une des causes. Depuis 1975, la démocratie n’a pas cessé de reculer et le pays n’a connu que des régimes autoritaires avec toutes les conséquences sociales et économiques. Les nombreux comoriens restés au pays vivent dans des conditions très difficiles. La vie est chère et les pénuries sont régulières et multiples. Les deux premiers régimes postindépendances, celui d’Ali SOILIH et celui d’Ahmed ABDALLAH ont été particulièrement féroces. Les griefs qu’on peut faire aux deux régimes totalitaires sont nombreux. Des arrestations arbitraires et les « enfermements dans les citernes » à l’époque d’Ali SOILIH, puis est venu se greffer l’épisode des mercenaires sous le régime d’Ahmed ABDALLAH ponctué par les arrestations et les assassinats ciblés d’opposants politiques. Les Comores ont rarement connu un climat politique démocratique stable et apaisé. Depuis le 6 juillet 1975, date de l’accession des Comores à l’indépendance, on dénombre une vingtaine de coups d’Etat ou tentatives de coups d’Etat.

Au demeurant, de 1976 à 1989, période couvrant les deux premiers régimes, le pays avait des institutions qui fonctionnaient même à minima. Les écoles et les hôpitaux étaient opérationnels évitant à cette époque un exode économique massif et une terrible transhumance sanitaire et éducative sans précédent vers l’île française de Mayotte.
C’est à partir de la décennie 1990 que le déclin économique et social des Comores va s’accélérer brutalement s’aggraver. Mayotte va alors constituer pour beaucoup de comoriens une terre d’espoir, ou d’escale pour ceux qui veulent atteindre la France métropolitaine. La ruée vers Mayotte va s’accélérer à une échelle presque industrielle. Ainsi, notre île va continuellement accueillir chaque jour des centaines de comoriens, hommes, femmes, enfants naturellement en situation irrégulière. Aujourd’hui, elle n’a plus les moyens et les outils nécessaires pour les insérer. Il y a longtemps que les capacités d’accueil dans les écoles, dans les hôpitaux ont été surpassées. Mayotte scolarise plus qu’elle n’éduque. Les murs des écoles ne sont plus extensibles. Il y a peu, il manquait 800 salles de classes. Aujourd’hui, il en faudra plus de 1000. Le seuil de tolérance est entamé à tous les niveaux. Le sous-développement est ambiant et l’île s’enfonce davantage dans la spirale d’une pauvreté chronique. L’insécurité, la violence et la multiplication des agressions mortelles de ces dernières semaines sont trois des conséquences d’une immigration clandestine qui a dépassé le seuil de tolérance. La tentation de rendre la justice dans son coin est vivace, ce qui n’est pas tolérable dans un pays de droit. La division très marquée entre les habitants n’est pas non plus acceptable. Il est à redouter qu’à court terme se constituent des ligues et milices de défense car la réponse pénale est jugée légère. Alors, il sera question à ce moment « d’une guerre civile ».

Une madrassa à Zanzibar

Mayotte reçoit un flux migratoire de populations venant de territoires parmi les moins avancés de l’océan indien. Les Malgaches et les Comoriens en particulièrement ceux d’Anjouan sont attirés par le différentiel de prospérité et les systèmes d’éducation, de santé et d’aides sociales qu’offre Mayotte. Ces migrants ne sont plus acceptés favorablement par les Mahorais. Dans une île où les questions de l’éducation, de la santé, l’emploi et du logement restent précaires, l’arrivée massive de ces familles est perçue comme un déséquilibre, un envahissement. Ces familles, surtout d’origine anjouanaise sont stigmatisées et rejetées. Elles sont reléguées dans de véritables bidonvilles et dans des zones les plus dégradées et insalubres sur l’ensemble du territoire de Mayotte. Elles sont accusées de tous les maux de la société mahoraise à tord ou à raison. Mais honnêtement, Mayotte n’a plus les moyens de son humanisme légendaire. Il n’y a plus de places pour ces personnes, ni dans les écoles, ni dans les hôpitaux, ni même dans la prison.

Mayotte, entre isolement et ouverture à l’international
Durant 40 ans, sous l’effet conjoint d’un Etat hyper centralisateur, des indépendances et des conflits armés dans un contexte de guerre froide, Mayotte s’est éloignée de son voisinage. Par la force des choses, elle s’est détournée de l’Océan Indien, de la façade Est-africaine. Ce temps est révolu. Les lois de la République ont évolué et ont donné un champ législatif conséquent à Mayotte avec une certaine souplesse pour intégrer son environnement géographie. Auparavant le mur de Berlin est tombé et le Pacte de Varsovie s’est disloqué. L’Union Européenne s’affirme de plus en plus aux yeux des Etats africains comme une puissance économique et un partenaire qui compte.
Aujourd’hui, un large consensus s’est dégagé et de manière unanime, il est admis que le développement de Mayotte passe opportunément par son intégration régionale. Pas une littérature autorisée, pas un discours officiel qui ne plaide en faveur d’une ouverture régionale et du codéveloppement. Au travers des avancées législatives notoires accompagnant ce mouvement consensuel, des actions de coopération ont vu le jour. Mais la marge de progression reste encore très importante.

Une délégation mahoraise aux Jeux des Iles en 2011 qui n’aura pas eu droit aux couleurs tricolores et à la Marseillaise

L’Etat a toujours déclaré « concevoir le développement de Mayotte en prenant en compte son intégration dans son environnement régional ». Cependant la relative négligence avec laquelle la diplomatie française aborde la problématique de l’intégration du département dans le concert régional porte à confusion. Trois situations illustrent les hésitations de la France créant ainsi une certaine instabilité dans les relations entre Mayotte et ses voisins:
> La première a pour théâtre la Commission de l’Océan Indien (COI). Aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux se superposent les antagonismes politiques franco-comoriens sur la question de Mayotte.
> La deuxième situation concerne l’Association des Pays Riverains de l’Océan Indien (IORA), créée en 1997 qui regroupe 23 pays d’Afrique, d’Asie et de l’Océanie. Après avoir obtenu en 2011 le statut de « partenaire du dialogue », la France est devenue membre en décembre 2020 au titre seulement de la Réunion.
> La troisième situation, une pomme de discorde que sont les conditions de participation de Mayotte aux Jeux des Iles de l’Océan Indien (JIO). La demande persistante de Mayotte porte sur la révision de la Charte des jeux. Le compromis tarde à venir. La diplomatie de notre pays est assez confidentielle voir peu impliquée.

Remédier à ces situations est d’autant plus urgent que Mayotte est aussi autorité de gestion d’une certaine catégorie de fonds européens pour la coopération. Dans un contexte régional en pleine évolution, permettre à Mayotte d’accéder à une véritable diplomatie de proximité est un enjeu majeur pour l’île et pour les intérêts du pays. L’Afrique, l’Asie dans sa forme générale et l’Inde sont les nouveaux centres de développement et de croissance économique. Face à ces nouveaux ensembles qui émergent, Mayotte ne peut pas rester en marge. Elle doit savoir exploiter le potentiel de développement que lui offrent trois des cinq pays BRICS, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, et 6 membres des pays du G20 : Australie, Chine, Corée du Sud, Indonésie et Japon. A l’écart de la COI en raison de l’opposition des Comores, Mayotte est aussi absente des multiples organisations d’intégration régionale ayant émergé ces dernières années telles le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), l’Association des Etats Riverains de l’Océan Indien (IORA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la « Tripartite du Caire au Cap» en gestation, un ambitieux accord de libre-échange signé par 26 pays sur 54 d’Afrique. Les nouvelles donnes géopolitiques changeant invitent fortement Mayotte à travailler pour que son appartenance à la France et à l’Europe et sa position dans l’ensemble indo-océanique se renforcent mutuellement.

RUP, UE, Mayotte, Bruxelles, Martinique
La 25ème conférence des RUP s’était tenue à Mayotte en novembre 2020

Désormais nous avons un cadre institutionnel favorable qui ouvre de larges perspectives pour une nouvelle dynamique de coopération régionale. A ce titre on distingue :
> Le Cadre stratégique de coopération décentralisée et d’action internationale du Conseil départemental approuvé par l’assemblée plénière du 16 octobre 2018 va dans le sens d’une grande ambition d’intégration de Mayotte dans le concert régional. Dans le respect des fonctions régaliennes, des accords internationaux de la France et du cadre constitutionnel actuel, le cadre stratégique a élargi les périmètres géographiques mais surtout il a tracé les ambitieux contours de l’action extérieure du département.
> Le vaste espace de la Francophonie à travers l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) notamment les objectifs de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF) et la Stratégie de la Francophonie numérique 2022-2026. L’organisation œuvre pour une coopération multilatérale francophone au service de 88 Etats…
> Les ODD (Objectifs de Développement durable) des Nations Unis inscrits dans le cadre de l’Agenda 2030.

Rien ne nous empêche maintenant de prendre les devants pour développer l’influence mahoraise, aller au devant des défis, franchir les barrières, prospecter, chercher les opportunités et les offres bilatérales et ou multilatérales de coopération avec les pays du continent africain, les Etats du grand espace francophone et les pays de l’ensemble IORA. Le risque, pour Mayotte, n’est pas tellement d’être une petite île dans un océan de grands pays, mais bel et bien d’avoir peur de prendre une place à la table des Grands. Sans volonté de s’intégrer dans le concert régional, Mayotte sera vite abandonnée par le monde extérieur.

Des barrières et des hommes 
Une fois qu’on a crié haut et fort « Mayotte est comorienne », on fait quoi ? On donne quoi aux populations, à la jeunesse comorienne en guise de perspectives, d’espoirs ou d’alternative? Le slogan a vieilli et ne fait plus recette. Il ne nourrit pas, ne soigne pas et n’éduque pas les populations. La rhétorique « Mayotte est comorienne », vieille de bientôt 50 ans ne doit plus nous empêcher de franchir les obstacles. Car ce qui est en jeu aujourd’hui, ce n’est pas la condition de quelques « têtes pensantes ou les Ayatollâhs de l’impossible dialogue » installés sur les deux rives ou les cadres binationaux confortablement salariés qui résident à Mayotte, à la Réunion et en France métropolitaine. Il est question de prendre en charge l’avenir de nos deux peuples, des plus faibles, des plus démunis, des plus exposés aux risques de la vie.

« L’échec de l’indépendance des Comores est devenu un fardeau pour le département de Mayotte ». Ici l’hôpital Sheikh Jassim Bin Jabor Al-Thani à Anjouan

L’indépendance des Comores proclamée en 1975 reste un échec économique, social, sanitaire et éducatif qui a eu le don de jeter des milliers de familles sur le chemin menant à Mayotte. L’échec de cette indépendance est devenu un fardeau pour le département de Mayotte, un caillou dans la chaussure de la France, un boulet et un aveu d’impuissance pour les gouvernements comoriens successifs. Mayotte est française et les Comores sont un Etat indépendant et souverain. La géographie étant ce qu’elle est, c’est-à-dire immuable, les deux parties doivent apprendre à entretenir des bonnes relations de voisinage, dans le respect du choix politique de chaque partie, explorer les voies et moyens qui peuvent nous unir sans préalable, dans l’intérêt des populations. Nous avons la francophonie, l’espace « swahili » et l’espace indo océanique en partage. Ils constituent un cadre pluridisciplinaire propice aux opérations de coopération bilatérale ou multilatérale sanitaire, économique, éducative et en matière de formation, de lutte contre les effets du changement climatique.

Autour de nous, le monde a changé et avec lui les relations internationales. Aussi bien qu’un natif d’Anjouan n’est pas Grand-comorien, il n’est pas non plus mahorais. Et il faut arrêter de prêcher et soutenir le contraire. En revanche, rien ne nous empêche de travailler ensemble, d’essayer de tirer parti des atouts des uns et des autres. Ainsi, la coopération par la mise en commun des efforts et des moyens, contribuera à l’émergence de solutions nouvelles et réponses communes pour le développement de nos pays pour la stabilisation des peuples. Comme dirait l’autre : « On est bien chez les autres mais mieux chez soi ». Aujourd’hui, le seul challenge crédible qui s’impose à nous tous est celui d’une coopération pragmatique apaisée qui permet à court et moyen termes, de fixer le futur candidat à l’immigration dans son île d’origine.
Aidés par les évolutions du monde, géographie et politique ne s’opposent plus. La diplomatie intelligente peut nous aider à nous affranchir des barrières artificielles et à franchir les obstacles sous le prisme du développement économique, social et culturel des femmes et des hommes qui constituent nos sociétés.

Issihaka ABDILLAH

* Shaka ZULU : un roi Zulu, né en 1787 et mort en 1828, fondateur du royaume Zoulou
Le Nyiragongo : un volcan culminant à 3470 m d’altitude à l’Est de la République Démocratique du Congo
Le Fouta-Djalon : Un massif montagneux (1515 m d’altitude) en Guinée Conakry, principalement habité par les peules
Les vestiges du Grand Zimbabwe : une forteresse de pierre de taille représentant une cité bantoue extraordinaire révélatrice d’une civilisation élaborée d’origine africaine entre les fleuves Zambèze et Limpopo

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