C’est un peu comme un Miraj, preuve que les religions monothéistes ont des points communs : « L’Ascension du Seigneur », célèbre l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, c’est-à-dire la fin de sa présence visible sur terre.
Ce jour férié arrive quarante jours après Pâques. Mort, puis ressuscité, Jésus quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint. Ainsi saint Luc évoque les disciples : « Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. »
Un acte qui préfigure notre vie dans l’Eternité, selon le père Bienvenu Kasongo qui évoquait l’Ascension comme « la fin de notre itinéraire après notre parcours terrestre. Elle est un trait d’union entre la vie sur la terre et celle du ciel, après notre mort. »
Son départ symbolise un nouveau mode de présence, à la fois tout intérieure, universelle et hors du temps, « Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi. »