Le trafic routier a fortement diminué dans le Nord de l'île depuis lundi, sensiblement désengorgé après la réouverture en circulation alternée entre Soulou et Tsingoni. Reste à savoir combien de temps mettront les travaux de réhabilitation. Pour l'instant, il s'agit toujours d'évaluer l'ampleur du phénomène.
Après une fermeture partielle de plusieurs semaines rendue nécessaire par un glissement de terrain ayant provoqué des failles menaçant la sécurité des usagers de la route, la RD1 a rouvert partiellement,sur sa portion amont, ce lundi. Le conseil départemental en charge des départementales, était représenté sur place ce lundi à 8h, par son président Ben Issa Ousseni, également conseiller départemental de Tsingoni, accompagné du 1er vice-président en charge de l’Aménagement du territoire, Infrastructures et Foncier, Salime Mdéré, en lien avec les acteurs de ce dossier, la DEAL, gestionnaire du réseau, CEREMA, SMAE, etc.
Les élus rappellent que les derniers relevés topographiques « confirment le ralentissement progressif du glissement. Ce ralentissement est lié à un gain de stabilité substantiel imputable à la diminution des précipitations ».
Même si l’affaissement de terrain se stabilise, il faut en évaluer la profondeur (Photo : DEAL)
Nous avons interrogé la DEAL sur l’état des investigations. « L’objectif premier était de rouvrir le plus rapidement possible sur une voie. Des sondages de sols profonds sont en cours pour pouvoir dimensionner les ouvrages de stabilisation du glissement de terrain. En fonction des résultats de ces sondages, nous pourrons déterminer précisément les travaux à réaliser et leur durée. »
La route semble devoir rester unijambiste pour quelques temps donc. Comme solution alternative, Ben Issa OUsseni proposait de pratiquer un élargissement de la route actuelle, « afin d’assurer la circulation à double sens en attendant la fin des travaux ».
Dans un communiqué publié ce mardi 7 octobre, la CFTC et la FSU Mayotte évoquent des tensions avec la hiérarchie et réaffirment leurs revendications dans le cadre du mouvement de grève à la DTM.
Le service des barges n’a pas démarré ce mardi 7 octobre malgré la réquisition préfectorale, entraînant des risques pour la continuité territoriale et les urgences, selon la préfecture.
Ce lundi, une grève illimitée a fortement perturbé les traversées entre Dzaoudzi et Mamoudzou. Les rotations ont été réduites, l’information aux usagers a manqué et la tension est montée aux débarcadères. Passagers et conducteurs ont attendu plusieurs heures sous le soleil pour espérer embarquer, dans une atmosphère d’incompréhension, de fatigue et de colère.