Trois mauvais sorts sont jetés sur la livraisons des marchandises, informent en substance les transitaires du port : la diminution du nombre de navires qui semble perdurer selon eux, impliquant, « la concentration plus importante du nombre de conteneurs », « la gestion portuaire chaotique, et « la circulation routière inextricable », notamment lié à la fermeture actuelle de la route Soulou-Tsingoni. Avec un corolaire, « cela ne nous permet plus d’assurer les livraisons des marchandises dans des délais raisonnables ».
L’accroissement du nombre de camions ne permet naturellement pas dans ce contexte d’améliorer la situation, qui se traduit par un surcoût financier pour les importateurs et le magasinage portuaire. Se rajoute une surcharge carburant aggravée par les kilomètres supplémentaires du contournement pour les livraisons à Combani ou Tsingoni.
Même une réouverture totale de la portion de RD1 ne solutionnerait pas tout, « les délais de livraison seront de plus en plus incertains », mettent-ils en garde.