Le dispositif 360 degrés axe le panorama sur les 3 médias radio, télévision et internet, vitrines des trois émissions phare : 20 débats sur Kalaoidala, 24 Place publique avec des échanges entre candidats et auditeurs et 74 Zakweli pour les entretiens face aux journalistes.
Le « plus », c’est la carte interactive qui d’un clic permet d’accéder à la liste des binômes par commune, ouvrant une fenêtre sur l’émission qui leur a été consacrée. Tous les soirs le JT intègre le journal des élections avec les secteurs en besoin dans chaque canton. La Bon à savoir avec Ismaël Saïd Combo évoque de manière pédagogique les sujets phare du département.
Chargée du numérique, Marie Sawiat met l’accent sur le « Live minute par minute », la petite nouveauté de l’élection qui comme son nom l’indique, actualise les informations sur la campagne.
Être une TV publique, c’est aussi s’appuyer sur une logistique à toute épreuve, ou presque : « Grâce au pool global de France télévision, nous bénéficions de la méthode d’estimations nous permettant de donner à 20h les résultats, qui implique d’avoir une plateforme de centralisation des résultats opérationnelle. Parfois, la préfecture nous appelle pour les avoir ! », rapporte Toufaïli Andjilani, rédacteur en chef TV.
« La parité, c’est pas encore ça ! »
Avec déjà quelques petites indisciplines du côté des candidats, « qui révèle que la parité, c’est pas encore ça ! » : « On s’était mis d’accord pour que lorsqu’un des candidats passait à Place publique, son binôme ferait le Kalaoidala. Mais certains tiennent à apparaître sur les deux émissions… » Certains envoient leur binôme femme le matin, devant les journalistes, pour se rendre au débat où les confrontations sont plus musclées. A noter qu’un seul binôme est resté fidèle et se présente à l’identique par rapport à l’année dernière : Daniel Zaïdani et Soihirat El Hadad.
Pour Andry Rakotondravola, rédacteur en chef de la radio, la barre est plus haute, « les auditeurs sont de plus en plus exigeants, et demandent une forte lisibilité des projets des candidats. »
La parité exigée par le CSA dans les temps de parole est proportionnelle au poids du parti sur le territoire, « mais nous sommes assez équitables quelque soit le parti. Une contrainte supérieure imposée à tous, mais que ne respectent pas tous nos confrères », critique Toufaïli Andjilani. Qui rajoute que Notre télé publique est la seule de France et de Navarre à « donner la parole à tous les candidats de tous les cantons ».
Bientôt sur le petit écran vont défiler les propagandes, qu’on espère pas issues d’un autre siècle comme les précédentes, « elles sont fournies par le CSA et une boite de production, pour acter la campagne », rapporte le nouveau directeur régional, Hakime Ali Saïd, un vieux de la vieille dans la rédaction.
A.P-L.