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Le sous-préfet Julien Kerdoncuf quitte Mayotte

C'est par un simple post Facebook que la préfecture a annoncé le départ de Julien Kerdoncuf de la préfecture de Mayotte, direction Paris. Il occupait jusqu'à présent un poste créé sur mesure en 2018 dédié à la lutte contre l'immigration clandestine.

Julien Kerdoncuf quitte Mayotte pour Paris. Sans communiqué de presse, le sous-préfet dédié à la lutte contre l’immigration clandestine, un poste inexistant avant son arrivée, a annoncé son départ sur Facebook dans une publication brève.

En quelques mois, le jeune sous-préfet aura montré sa capacité à mener sur plusieurs fronts les actions et la communication de la préfecture de Mayotte et a même occupé par intérim le poste de directeur de cabinet, toujours non pourvu, d’ailleurs.

Le secrétaire général de la préfecture Claude Vo-Dinh a, lors d’une cérémonie « en comité restreint », « salué son engagement et son investissement dans sa mission durant ces 2 années » indique la préfecture.

Nathalie Gimonet a visité des chantiers et constaté des infractions qui sont le quotidien des policiers du Gelic

Julien Kerdoncuf a transmis ses dossiers cette semaine à sa remplaçante au poste de sous-préfet LIC, Nathalie Gimonet, dont l’arrivée n’a pas non plus été officialisée auprès de la presse. Elle aura pour première mission la « poursuite de la montée en puissance de l’opération #Shikandra » indique la préfecture qui a communiqué, toujours sur Facebook, sur les premières prises de contact de la nouvelle sous-préfète LIC : « Rencontre avec la Paf, sortie nocturne en mer, séquence de travail avec la gendarmerie ».

Cette passation de dossiers intervient dans un contexte délicat, la préfecture visant une « normalisation » des reconduites à la frontière malgré la crise sanitaire.

Ce vendredi, la sous-préfète a engagé un travail de terrain également diffusé sur les réseaux sociaux de la préfecture. « Première sortie avec le groupe travail illégal pour la nouvelle sous-préfète LIC. Sur 4 chantiers contrôlés ce matin, 2 recouraient à des étrangers sans titre de travail. Lutter contre le travail illégal, c’est s’attaquer aux fondements de l’immigration clandestine. 15000 euros d’amende administrative pour ceux qui emploient des étrangers sans titre. »

Y.D.

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