L’accord cadre signé le 22 juillet dernier par les présidents Macron pour la France, et Azali, pour l’Union des Comores, prend forme. La première session du Comité franco-comorien de haut niveau s’est terminée ce jeudi à Moroni. Il repose notamment sur le contrôle par les autorités comoriennes des départs de population vers Mayotte, comme l’a rappelé le député mahorais Mansour Kamardine, et contre une aide française de 150 millions d’euros sur trois ans.
Lors de la clôture, le ministre des Affaires étrangères El-Amine Souef a demandé qu’une partie des financements soient consacrée à l’avenir de la jeunesse, comme nous le rapporte le site rfi.fr : « Ces gens qui sont expulsés régulièrement à Mayotte ne peuvent pas retourner aux Comores tel qu’on le faisait avant. Il y a des mesures d’accompagnement donc dans cette enveloppe de 150 millions, il y a une partie qui concerne cette jeunesse. Une jeunesse qui n‘a pas sa place là-bas et qui ne peut pas avoir sa place ici. Il faut que cette jeunesse soit qualifiée pour pouvoir être intégrée. »
Mercredi, une convention de financement de un million d’euros, donc de prés de 500 millions de francs comoriens, avait été signée par le ministre de la santé et le directeur des opérations de l’AFD, selon le quotidien Al-watwan, en faveur de la santé communautaire. C’est le premier pas vers un vaste plan de remise à niveau de la santé aux Comores. C’est la Croix-Rouge française et le Croissant rouge comorien qui vont gérer cette somme, au profit de trois districts sanitaire à Anjouan, île dont partent la plupart des kwassas, et un à Grande Comore.