Sur les cinq personnes interpellées ce lundi matin pour avoir tenté de reconstituer un barrage à Koungou, deux ont été présentés au parquet, qui communique : « Deux militants CGT ayant tenté ce matin de reconstituer à l’aide de pneus, branchages et séparateurs de voies un barrage à la pointe KOUNGOU ont été déférées devant le parquet et convoquées pour une audience correctionnelle à juge unique en septembre 2018.
La qualification retenue est « entrave à la circulation des véhicules sur une voie publique », punie de 2 ans d’emprisonnement. Cette peine peut être portée à 7 ans en cas d’entrave d’un véhicule de secours pour une personne en péril (ambulance, pompiers ou forces de l’ordre en intervention).
Sans antécédents pénaux, les deux individus ont été laissés libres après leur déferrement.
Ce mode de poursuite systématique avait été précédemment annoncé et se poursuivra si besoin. »