24.8 C
Mamoudzou

Rencontre entre leaders-élus et patronat: "on se dit les choses"… mais les paroles ont dépassé les pensées

Fatima Souffou et Saïd Omar OIli
Fatima Souffou et Saïd Omar OIli

Si les leaders de la mobilisation n’avaient eu aucun mal à être tous présents et en nombre, idem pour le patronat, ce fut plus difficile, comme nous l’expliquions ce matin, pour les élus. La 1ère vice-présidente du conseil départemental représentait le Département, mais les maires arrivaient un à un, sans aucune certitude qu’ils soient en majorité, comme nous l’expliquions ce matin. Seuls 3 manquaient à l’appel finalement, dont le maire de Tsingoni.

Rencontre musclée entre les parties, élus , les leaders du mouvement et le patronat. Les rancœurs et les reproches, essentiellement entre l’intersyndicale-collectif et les élus, ont été lâchés, parfois violemment. Notamment de la part d’El-Anzize Hamidou, « les élus locaux ne font rien face au tout puissant Etat! », ou de Rivo, particulièrement remonté : « Nous avons fait le sale boulot sur les barrages, il y a eu des débordements, mais nous assumons. Car les élus nous ont lâchés, ils n’ont pas fermé les mairies. Nous vous demandons donc, pour que la confiance revienne, de fermer les mairies, les entreprises jusqu’à mardi! »Rivo a porté haut sa colère

Une intervention qui a manifestation pris tout le monde de court. Carla Baltus, présidente du Medef, qui avait tenu un discours modéré, appelant à mettre de côté tous les reproches, « ce qui nous est le plus cher, c’est le bien-être de la population, c’est pour cela que nous devons nous mettre à travailler, revenait sur l’exigence de Rivo, un peu interloquée : « Vous nous demandez de plier, et pendant ce temps les barrages seront maintenus ? » Même réaction chez Saïd Omar Oili, président de l’association des maires de Mayotte (AMM), « et si nous maintenons nos mairies ouvertes, que va-t-il se passer ? »

Actuellement, la séance est suspendue, pour permettre aux 3 parties de se mettre d’accord sur cette inattendue proposition des leaders.

Anne Perzo-Lafond

jdm2021.alter6.com

Partagez l'article:

Les plus lus

Articles similaires
Similaire

Agression du président Azali : le MRDPC s’insurge des conditions de décès de l’auteur des faits

Les évènements tragiques du vendredi 13 septembre à Salimani Itsandra aux Comores conduisent le MRDPC (Mouvement pour une République Démocratique et Progressiste aux Comores), à publier une déclaration. Elle n’engage que son auteur. Elle révèle que l’auteur des coups était un « déséquilibré mental », qui aurait été radié de la gendarmerie. Il est décédé au Palais présidentiel le soir même.

SMAE – Coupure d’eau anticipée pour niveau bas dans le Nord

La Mahoraise des Eaux informe les usagers de la...

Suspension de la circulation alternée ce lundi 16 septembre

La mairie de Mamoudzou indique qu'en raison de l’absence...

Comores : le président Azali, victime d’une légère agression à l’arme blanche

L’incident est survenu dans une localité de la Grande-Comores où il s’était rendu pour assister aux funérailles d’un ami. L’agresseur est un gendarme de moins d’une trentaine d’années, recruté en 2022 et en service dans une caserne située à Mdé, à deux kilomètres de Moroni.
WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com