Au même titre que les 99 autres UDAF, l’Union Départementale des Associations Familiale de Mayotte était présente à l’AG de l’UNAF à travers son président Ali Nizary et sa directrice Enrafati Djihadi.
Pour l’occasion, 450 militants, représentants familiaux et responsables d’Union d’Associations familiales venus de toute la France et de l’Outre-Mer se sont réunis autour de plusieurs sujets. Les partenaires de l’UNAF ont également répondu présent à cet événement, comme la CNAF, l’UNAPEI, etc.
Comme pour toute Assemblée Générale, il s’agissait dans un premier temps de présenter les comptes, les bilans et les orientations de l’institution nationale. Ensuite plusieurs sujets ont été abordés durant les 2 jours et des visites ont été programmées dans le département comme par exemple le château de Blois.
Combien de dispositifs pour les personnes vulnérables à Mayotte ?
Sur le premier thème d’échanges du volet 2 du plan de développement associatif, qui renforce la défense des intérêts des familles, Ali Nizary a présenté la situation de Mayotte, en évoquant « un véritable chantier de mobilisation de l’ensemble des forces bénévoles et salariés du réseau ».
Un 2ème sujet portait sur les droits des personnes vulnérables et de leurs familles, avec l’intervention de plusieurs invités : Patrick Gohet, adjoint du Défenseur des droits, Marie-Aleth Grard d’ATD Quart-Monde et Fabrice Gzil de la Fondation Médéric Alzheimer. Sur ce sujet l’UDAF de Mayotte considère qu’il convient dans un premier temps de faire le point sur l’ensemble des dispositifs existants sur le territoire avec la collaboration de l’ensemble de ses partenaires. Ensuite elle compte réunir l’ensemble des services et associations qui interviennent sur ce sujet pour échanger et définir la place et le rôle de chacun.
Prévenir la rupture des liens familiaux
Selon le communiqué transmis par Ali Nizary, la ministre a pris « très au sérieux » les 10 propositions pour un pacte quinquennal en faveur des Familles de Marie-Andrée Blanc, présidente de l’UNAF. Qui demande que le gouvernement s’engage en faveur de ce pacte quinquennal pour les familles, sous la forme d’une loi de programmation, garantissant un financement pérenne et dynamique et l’adoption de priorités concertées pour la mandature.
Ce pacte fait le constat que les dérives les plus graves passent, la plupart du temps, par une rupture des liens familiaux. Des familles qui sont aussi « un levier irremplaçable de la transition vers une économie plus sobre, plus efficiente et plus solidaire afin de transmettre aux générations futures un monde viable et équitable. »
A Mayotte comme en métropole, se vérifie le constat du Pacte : « La famille est, plus que jamais, un point d’ancrage réconfortant dans une société plus instable et confrontée à de nombreux défis économiques, sociaux, environnementaux. Autant de raisons pour que les familles soient pleinement reconnues et soutenues par les pouvoirs publics. »
Les pistes pertinentes pour Mayotte seront abordées lors de l’AG de l’UDAF de Mayotte prévue de vendredi 30 juin 2017 au SMIAM.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte