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Journée de l'Archéologie : l'heure du bilan positif

Les fouilles au carré-enfants
Les fouilles au carré-enfants

On pourrait penser qu’ils font des châteaux de sable dans un bac géant, mais les enfants ont un air très sérieux : en fouille au Musée de Mayotte, ils ne cachent pas leur joie devant les fossiles qu’ils ont déterrés. « Ils sont 242 à être passés sur 2 jours », s’était réjoui Ben Saïd Abdoulkarim, le chargé de mission du Muma. L’organisation des Journées Nationales de l’Archéologie avec les établissements scolaires s’est amélioré cette année.

Cette 4ème édition s’est déroulée à Mayotte du jeudi 15 au samedi 17 juin. Pilotées par l’Inrap, sous l’égide du ministère de la Culture et coordonnées localement par la Direction des Affaires Culturelles de Mayotte, ces journées ont mobilisé l’ensemble de la communauté archéologique de Mayotte.

Voyage dans le temps

Balka Kassim et ses apprentis
Balka Kassim et ses apprentis

Prés de 400 visiteurs ont pu profiter des 8 animations organisées sur 2 lieux, le Musée de Mayotte (MuMa) et la Mairie d’Acoua. Au MuMa, les élèves ont pu participer à ces journées à travers différentes animations : poterie, fouilles, reconstitution d’objets archéologiques, colliers de perles… Mais aussi à la visite du musée et de l’exposition sur les dernières découvertes archéologiques à Mayotte. En dehors du public scolaire, ce sont aussi plus d’une centaine de personnes qui se
sont rendues au JNA 2017.

Les conférences de Marine Ferrandis et Mickaël Rakotozonia ont attiré plus de 50 personnes sur l’origine des peuplements à Mayotte. « Très beau travail et merci de contribuer à l’écriture de mon Histoire et mon origine », a écrit une participante à la conférence de Marine Ferrandis à Acoua. Alors que Mickaël Rakotozonia nous a fait voyager d’Asie en occident, à la découverte des routes maritimes que se disputaient les grandes puissances, et qui ont semé objets et bribes de culture sur leur passage.

Au MuMa, Balka Kassim, potier depuis 20 ans à Labattoir, initie de jeunes recrues. « Je me procure l’argile sur plusieurs sites ici, mais pour vivre vraiment de mon art, il faudrait que je sois aidé ».

Ces journées commencent doucement à trouver leur public, qui commence à comprendre que nous avons tous encore beaucoup à découvrir et à apprendre de notre passé.

A.P-L.

Le Journal de Mayotte

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