C’est un Rivo plus abattu que combatif qui adresse aux médias un communiqué sur les problèmes de la rentrée.
Il faut dire que le leader du SNUipp s’époumone depuis plusieurs années sur l’insuffisance des salles de classe, sans être totalement entendu. Et ce n’est pas faute d’avoir tapé haut puisque c’est du président François Hollande himself qu’il avait obtenu, au rond point de la barge, la certitude que seraient construites 100 salles de classe par année de mandat. « Le gouvernement n’arrive plus à cacher sa ferme volonté de ne pas concrétiser (ces) engagements. »
Le manque de structures face à une forte pression à la fois démographique et migratoire, c’est l’excuse avancée par le Collectif du sud pour filtrer à l’entrée des écoles les élèves dont les parents sont en situation régulière, « une fâcheuse initiative », souligne Rivomalala Rakotondravelo.
Critique envers les maires qui « ne se pressent pas non plus à faire construire les écoles », il se plaint aussi de leur démission dans le financement des fournitures scolaires, comme c’est le cas à Mamoudzou.
Rajoutons que les rythmes scolaires, contre lesquels le SNUipp s’est toujours élevé, en particulier dans les écoles en rotation, sont toujours d’actualité, et l’on comprendra que « Contrairement à ceux-là qui se félicitent d’une rentrée qui s’est déroulée dans de bonne condition, le SNUipp-FSU Mayotte continue à désespérer ».
A.P-L.
Le Journal de Mayotte