Journée de détente pour l’Agepac qui assure des formations auprès de 1.000 jeunes. Elle organisait sa fête ce jeudi, l’occasion pour les élèves d’apporter un peu des savoir-faire acquis dans le courant de l’année.
Les formations dispensées par l’Agepac auprès des 11-25 ans sont tellement vastes qu’il est facile d’organiser une véritable journée de fête avec les contributions de chacun. Le centre de formation continue accueille actuellement 600 stagiaires, le lycée d’enseignement adapté 180 élèves, autant que le centre de formation adaptée. Trois établissements, rassemblés pour montrer ce qu’ils savent faire… et pas seulement au tir à la corde.
Les élèves de la formation cuisine proposaient des dégustations, les lycéens avaient planché sur du théâtre, avec en particulier une représentation de «La cigale et la fourmi» en Français et en Shimaoré. Quant aux coutières et couturiers, ils ont organisé leur défilé de mode. Ils avaient choisi comme thème le tissu que les mahoraises porte traditionnellement en salouva pour montrer tout ce que l’on peut faire avec : tailleurs, sacs, robes de soirée ou de mariage, chemises pour homme… La formation, débutée en décembre 2013 et financée par le Conseil général, leur a permis durant sept mois d’acquérir des savoir-faire pour imaginer un parcours professionnel.
Une chance et des perspectives
«C’est une fête de fin d’année même si chez nous, les formations ne s’arrêtent jamais, relevait Antoine Duhaut, le directeur de l’AGEPAC. Ces moments permettent surtout de se rencontrer et d’échanger, pour les jeunes comme pour les salariés, ce que le quotidien ne permet que rarement.» Près de 70 personnes travaillent actuellement à l’AGEPAC. Cette journée réunissait également les principaux partenaires de la structure, en premier lieu la DIECCTE et donc aussi le Conseil général qui finance la formation continue.
Pas de nouveautés en vue pour l’Agepac dans les mois qui viennent mais la continuation de l’ensemble des programmes, de la petite-enfance aux espaces verts, du commerce aux formations assistant vie et famille, sans oublier les compétences clés comme la lutte contre l’illettrisme, une structure qui offre une vraie chance et souvent une seconde chance à beaucoup.
RR
Le Journal de Mayotte