Ce mardi, les forces de l’ordre ont opéré une saisie de cannabis de synthèse, dangereuse dans ses effets secondaires.
Elle s’appelle cannabis de synthèse, « la chimique » pour les habitués, mais s’avère bien plus dangereuse qu’une simple drogue de synthèse : « flashs, hallucinations qui provoquent des pertes de repères, des troubles de la parole, un comportement violent et des infarctus, même chez les jeunes. Après analyse, ce sont des molécules qui ne sont pas encore répertoriées à Mayotte », informe le procureur Joël Garrigues.
C’est au mois de janvier que de nombreux colis postaux en provenance d’Asie interpellent les autorités, « nous avons procédés à des filatures et des écoutes », et, cinq mois plus tard, une dizaine d’individus sont suspectés, et l’un d’entre eux interpellé.
« Ce sont des nouvelles substances psychoactives qui sont redoutables », explique le procureur, sans qu’on sache jusqu’à quel point elles ont contaminées l’île et créé des dépendances, « un trafic plutôt centralisé sur Mamoudzou ».
Les effets secondaires sont encore mal connus, mais on peut craindre que le passage d’un bangué, plus inoffensif, à cette drogue de synthèse soit dévastateur.
L’individu interpellé est en garde à vue depuis ce matin. Il est à noter que le réseau a pu être démonté par un travail commun entre gendarmerie et police initié par le juge d’instruction Hakim Karki.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte