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Variole du singe : pas de cas à Mayotte, mais l’ARS veille

La variole du singe ou Monkeypoxest, est une maladie infectieuse qui se caractérise notamment par une éruption cutanée survenant dans les 1 à 3 jours après l’apparition de fièvre. Plusieurs cas ont été signalé dans l'Hexagone. La maladie n'est pas considérée comme dangereuse.

Plusieurs cas de variole du singe ont été signalés en Europe et dans le monde, « et la situation évolue très rapidement », indique l’ARS. Des cas confirmés de Monkeypox ont également été rapportés en France métropolitaine ces derniers jours. « La situation est suivie avec attention par le Ministère de la Santé et Santé publique France. Aucun cas n’a pour le moment été identifié à Mayotte, mais l’ARS accroît sa vigilance et anticipe dès à présent les conséquences de l’introduction du virus sur le territoire ».

Comment se transmet la maladie ?
Le virus Monkeypox (MKP) peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). La contamination peut également s’effectuer au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…). Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie (jusqu’à disparition des dernières croutes). L’infection par le virus MKP n’est pas reconnue comme une IST, mais le contact direct avec une peau lésée durant un rapport sexuel facilite la transmission
La maladie est généralement bénigne et la plupart des personnes se rétablissent en 2 à 3 semaines.

Comment reconnait-on la maladie ? Et que faire en cas de symptômes ?
L’infection par le virus Monkeypox débute par une fièvre, parfois accompagnée de maux de tête et de courbatures. Après 2 jours environ, apparaît une éruption vésiculeuse sous forme de cloque. Des démangeaisons peuvent survenir. Les vésicules se concentrent plutôt sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. Les ganglions lymphatiques sont enflés et douloureux, sous la mâchoire et au niveau du cou.
L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours et marque le début de la phase de contagiosité.

En cas d’apparition de symptômes (fièvre et éruption cutanée avec des vésicules), contactez le SAMU Centre 15 qui vous orientera. Il est recommandé de s’isoler en attendant un avis médical et d’éviter les contacts avec d’autres personnes.

ARS, Mayotte
L’ARS Mayotte renforce sa vigilance

L’ARS Mayotte renforce la vigilance sur le territoire
Face aux nombres de cas croissants en Europe et en France métropolitaine, l’ARS renforce les dispositifs pour anticiper la survenus de cas sur le territoire :
– Les professionnels de santé ont été informés des mesures de surveillance sanitaire et de diagnostic, ainsi que d’isolement des cas confirmés et probables.
– Une communication à destination des associations a été transmise afin de les informer des modes de transmissions du virus MonkeyPox.
– Le circuit de prise en charge des patients a été validé auprès du CHM. Le contact-tracing sera assuré par l’ARS en cas de cas confirmés pour identifier les contacts à risques. Pour les contacts à risques, un suivi rapproché est prévu, ainsi que la consigne de s’isoler immédiatement en cas d’apparition de symptômes.
– Seul le médecin régulateur du centre 15 en lien avec les infectiologues du CHM est en mesure de retenir l’indication d’un prélèvement PCR. Les prélèvements doivent être analysés dans les laboratoires des Etablissements de Santé de Référence soit, pour Mayotte, le CHU Nord à la Réunion. Les PCR seront donc adressées en urgence au laboratoire de microbiologie du CHU où des kits diagnostiques ont été réservés pour les patients de Mayotte.

Les patients seront tenus informés par téléphone du résultat de leur test et de la conduite à tenir. L’ARS se chargera de rappeler le patient pour assurer le contact tracing.

Un vaccin antivariolique de troisième génération a prouvé son efficacité en cas de contact avec un cas de MonkeyPox pour éviter de développer la maladie : les personnes identifiées comme contact à risque par la cellule de contact tracing de l’ARS après discussion avec les infectiologues du CHM se verront proposer une injection de vaccin à renouveler 28 jours après. Des doses de vaccin seront rapidement positionnées à Mayotte pour une mise à disposition immédiate. Les premières commandes sont en cours d’acheminement

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