Le Conseil constitutionnel censure une partie de la loi Immigration

Le Conseil constitutionnel censure partiellement ou totalement 32 articles de la loi Immigration sur 86, les considérant comme « cavaliers législatifs », et ce, « soit en réponse à des griefs des requérants, soit en s’en saisissant d’office ». Ils s’agit des mesures jugées sans rapport avec le projet de loi.

Parmi les articles censurés ou modifiés, les restrictions du regroupement familial, le délit que représenterait la situation irrégulière d’un étranger, les dispositions sur les prestations sociales, le relevé des empreintes digitales et la prise de photographie d’un étranger sans son consentement. Partiellement censuré au fond, l’article 1er de la loi prévoyant la fixation par le Parlement du nombre d’étrangers autorisés à s’installer en France.

le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin juge que le Conseil constitutionnel valide l’intégralité du texte du gouvernement », en estimant que les censures portent essentiellement sur les mesures issues de la navette parlementaire, donc principalement inscrites par le parti LR.

Partagez l'article :

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

SMAE : Coupure d’eau à Mamoudzou et dans le Nord de l’île

Plusieurs secteurs de Mamoudzou et du Nord de l’île sont concernés par une coupure d’eau technique ce dimanche 9 novembre 2025.

Le Club Soroptimist International Mayotte fête 35 ans d’engagement féminin autour d’un brunch festif !

Un anniversaire haut en couleur pour mettre en lumière l’action des femmes de Mayotte et renforcer la solidarité locale.

À Mamoudzou, l’église Notre-Dame-de-Fatima profanée

Dans la semaine du 3 au 8 novembre, un ou plusieurs individus ont forcé le tabernacle et volé un objet sacré de l'église Notre-Dame-de-Fatima. Une messe de réparation est prévue le 16 novembre.

Violences autour du Lycée des Lumières : la FCPE Mayotte appelle à une action forte et immédiate

Face à la recrudescence des violences aux abords du Lycée des Lumières à Kaweni, la FCPE Mayotte tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué, elle dénonce un climat d’insécurité devenu quotidien et appelle les autorités à mettre en place, sans délai, des mesures de protection et de prévention durables.