La semaine dernière à l’occasion de la Cérémonie nationale d’inclusion présidée par la Ministre de la Culture, Rachida Dati, trois pratiques ancestrales mahoraises ont été officiellement reconnues au patrimoine culturel immatériel français.
Il s’agit du sel de Bandrélé, du debaa des femmes, et du tani malandi de Chirongui.
– Le sel de Bandrélé
Savoir-faire ancestral remarquable : le sel est extrait du limon, filtré à plusieurs reprises, puis séché au soleil. Une technique exigeante, transmise de génération en génération, qui témoigne d’un rapport intime au territoire et à la nature.
– Le debaa des femmes
Bien plus qu’un chant et une danse, le debaa est un art de vivre.
Il accompagne les grands moments de la vie : mariages, naissances, retours de pèlerinage, réussites scolaires. Une pratique collective, spirituelle et sociale, qui rassemble, honore et transmet.
– Le tani malandi de Chirongui
Cette argile blanche kaolinitique, issue des gisements de Chirongui, est un symbole identitaire puissant. Utilisée en maquillage festif, en soin médicinal et dans les rituels spirituels, elle incarne les liens culturels entre Madagascar et la côte swahilie.
Un patrimoine vivant, porté par les femmes mahoraises, y compris celles de la diaspora.


