L’arrivée du choléra par la mer incite le député Mansour Kamardine à monter au créneau pour dénoncer les conséquence de l’inefficacité de la lutte contre l’immigration clandestine, « faute d’avoir su entraver les arrivées de clandestins des Comores et d’Afrique continentale par l’absence de réalité depuis l’annonce du rideau de fer promis entre Mayotte et Anjouan (Comores), les cas de choléra importé de l’étranger se sont multipliés pour finalement engendrer des cas autochtones. »
Le parlementaire LR pointe la propagation de la maladie et parle « d’épidémie » qui « se propage sans véritable contrôle », dans des quartiers densément peuplés et « dépourvus de toute salubrité publique la plus élémentaire ». Comme il le souligne, les restrictions d’eau qui privent les habitations d’eau potable un jour sur trois créent « des conditions propices au développement du bacille mortel ».
Si les autorités s’étaient préparées en amont, on voit que le déficit de soignants impose des optimisations de personnel avec fermeture de structures, ce qui incite le député à demander « un plan de vaccination générale » des populations les plus fragiles.