C’est aux abords du ponton d’arrivée en Grande-Terre que le comité d’accueil se voulait beaucoup moins festif pour la Première ministre qui a littéralement été conspuée par une centaine de manifestants, faisant valoir avec ferveur leur exaspération, face à l’insécurité omniprésente du territoire de Mayotte devenu, disons-le clairement, un véritable enfer.
« Macron m’a tuER » ou encore « 49.3 contre la délinquance » pouvions-nous lire sur les grandes banderoles déployées à cette occasion.
Dans une précipitation sécuritaire et organisationnelle, les membres du cortège, presse incluse, ont été expressément invités par la garde rapprochée, à regagner leurs respectives navettes composant le massif convoi et Madame Elisabeth Borne, tenue à son protocole, n’est pas allée à la rencontre de la foule revendicative mais les divers témoignages rapportés au fur et à mesure de sa visite programmée, n’ont fait qu’alimenter cette implacable véracité sociétale qui pourrit la vie des concitoyens mahorais.