Au regard de ce calendrier épidémiologique fortement propice aux cas de gastro-entérites et d’infections cutanées, en cet hiver austral allié à cette restriction d’accès à l’eau potable, la cellule de Santé publique France-Mayotte fait un point bi-mensuel de la situation face aux risques sanitaires existants.
- L’augmentation des ventes d’anti-diarrhéiques se confirme en comparaison du précédent bulletin mais semble relativement de niveau similaire à ce qui a été observé les précédentes années. Les communes les plus touchées sont celles de Boueni, M’tsangamouji et Tsingoni à hauteur de 3% et Dzaoudzi et Ouangani excellant les 4%.
Concernant le taux de fréquentation des urgences pour motif de gastro-entérite, notamment chez les moins de 5 ans, il est là aussi relativement stable, voire inférieur, en comparaison des observations antérieures.
- Pour ce qui est des consultations chez les médecins dits sentinelles, du réseau, concernant les infections cutanées de types folliculite, impétigo, abcès ou encore furoncle par exemple, le taux se veut plus élevé en comparaison des précédentes années observées avec, de surcroît, une augmentation de l’activité spécifiquement en lien avec ce motif.
Concernant le volet hospitalier en ce même sens, une légère augmentation est à notifier après 7 semaines de baisse significatives.
Au regard de la situation, l’Agence régionale de Santé et la Préfecture de Mayotte rappellent les précautions à prendre.