Outre le maintien des effectifs policiers de Wuambushu dans la durée, le président a notamment défendu des moyens renforcés pour la collectivité départementale. « Une écoute très bienveillante, la prise en compte de la situation locale et des engagements semblent laisser envisager des suites concrètes à ses démarches », indique Ben Issa Ousseni. Réponse lui a été faite qu’une « évaluation de la situation » localement serait le préalable « avant tout retrait des forces de l’ordre ».
Le président Ben Issa reçu par la première ministre Elisabeth Borne
On pourrait titrer "tribune du Monde-suite". Le président Ousseni porte la voix du Département au sein de plusieurs instances parisiennes. Avec succès, semble-t-il.
Les finances du Département étant fragile, les élus avaient fait leur compte et décidé de demander une nouvelle compensation de l’Etat pour les services consacrés à la prise en charge des non assurés sociaux liés à l’immigration clandestine, comme les PMI et l’Aide sociale à l’enfance. Des courriers avaient été adressés aux ministres Gérald Darmanin et Jean-Francois Carenco, évaluant à 65 millions d’euros en besoin de financement.
Ont également été abordés les thèmes évoqués dans la tribune rédigée par Ben Issa Ousseni et le président de l’association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf, dans Le Monde,concernant notamment le retrait des forces de gendarmerie à l’issue de l’opération Wuambushu, lors des rencontres du président » avec les plus hautes autorités politiques »: la première ministre Élisabeth Borne, le président du Sénat Gerard Larcher, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, Jean-Francois Carenco, ministre délégué aux Outre-Mer et Charlotte Caubel, Secrétaire d’Etat à l’enfance.