Comme l’avait fait avant elle le sénateur Omar Oili qui pontait la responsabilité de l’Etat dans la gestion post-Chido, la députée Anchya Bamana déposé « une proposition de résolution visant à la création d’une commission d’enquête sur les conséquences du cyclone CHIDO à Mayotte ».
Il s’agit tout d’abord de l’évaluation de l’ampleur des dégâts, qui rappelons-le est en cours par une mission d’inspection, alors qu’une première fourchette de 3 à 4 milliards d’euros avait été donnée par le ministre Valls. Mais aussi d’analyser les dispositifs de prévention et d’alerte mis en place avant le passage du cyclone et d’identifier les insuffisances, d’examiner la réactivité des services de l’Etat et des collectivités locales dans la gestion de la crise et la prise en charge des sinistrés, d’identifier les mesures structurelles nécessaires pour renforcer la résilience de Mayotte face aux phénomènes climatiques extrêmes, d’évaluer les indemnisations par le système assurantiel et de formuler des recommandations pour améliorer les dispositifs de prévention et d’intervention en cas de catastrophe naturelle dans les territoires ultramarins.