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Mamoudzou

Le STM navigue sur Facebook

En plus de la liaison entre Petite Terre et Grande Terre, le STM crée une liaison avec ses usagers. Une page Facebook dédiée informe désormais sur ce service départemental de transport maritime.

Après avoir amélioré la liaison Dzaoudzi-Mamoudzou avec les amphidromes Polé et Karihani, le STM renforce sa liaison avec ses usagers avec cette page Facebook dédiée aux informations sur la barge.

Une nouvelle étape pour rapprocher le STM de ses clients.

Sur ce nouvel espace, le STM en profite pour rappeler sa longue histoire :

« L’histoire du STM commence le 25 avril 1977, le STM est créé par l’arrêté 86/RG, quatre jours avant la création, par ordonnance, du Conseil général qui sera présidé dès le mois de juillet par Younoussa Bamana.
Dès 1979, la Mahoraise I est secondée par la Mahoraise II. Non couverte, elle permet toutefois de faire transiter 8 voitures ou 3 camions-citernes. Après de nombreuses réclamations et des années d’intempéries subies par les passagers, en mars 1987, elle est dotée d’une bâche pour abriter les passagers.
En 1984, le Conseil général décide de la gratuité des traversées pour les piétons.
En 1985, la Mahoraise III, première barge couverte, arrive à Mayotte. Elle accueille jusqu’à 100 passagers et 3 véhicules.
En juin 1986, l’arrivée prochaine de la Mahoraise IV est annoncée. Construite par Ingénierie maritime, elle est commercialisée pour 8,5 millions de francs. Avec ses deux ponts passagers couverts à l’arrière et un pont véhicule à l’avant, ce navire de 32,40 m de long et 8,30 m de large, est nettement plus imposant que ses aînés. La Mahoraise IV peut transporter simultanément 3 taxis-brousse et un camion ainsi que 230 passagers assis (630 théoriques, sans les véhicules). Le Raid 500, une embarcation de servitude, est aussi acquise cette année-là.
En avril 1988, la première Salama Djema est mise en service. Construite pour 7,5 millions de francs, elle embarque 200 passagers et 8 véhicules. Avec ses 35,70 mètres de long, 8,70 mètres de large pour 190 tonnes, elle prend encore un peu d’ampleur sur sa prédécesseure. L’année suivante, une nouvelle embarcation de servitude est acheminée à Mayotte, le Ponton S201. Forte de ses 135 tonnes et 34,10 mètres de long, elle peut transporter jusqu’à 12 véhicules et transporte essentiellement des camions-citernes d’hydrocarbures.
En 1992, la Salama Djema II arrive en renfort, ainsi que Raid 600, une embarcation de servitude. Un peu plus courte, mais aussi un peu plus large que le premier modèle de cette nouvelle génération de barges, la Salama Djema II peut embarquer à son bord jusqu’à 8 véhicules et 334 passagers.
En 1995, la troisième représentante de l’ère Salama Djema effectue ses premières rotations. Elle possède le même gabarit que la seconde Salama Djema. Un nouveau remorqueur est aussi mis en service, le N’drouna.
C’est en 1999 que la dernière barge est mise en service. La Salama Djema IV. 1999 marquera aussi l’année du réaménagement du quai Colas.
En 2002 : nouvelle acquisition d’une embarcation de servitude,
Au mois de juillet 2004, deux amphidromes construits par les chantiers navals de Saint-Nazaire embarquent sur le Maria pour six semaines de traversée. Le Maore Mawa et le Saffari N’djema sont inaugurés le 18 septembre 2004.
Le dernier grand tournant de l’histoire du Service des Transports Maritimes se déroule en 2016 avec inauguration du Polé et du Karihani. Les nouveaux amphidromes ont une capacité élargie à 590 passagers et 33 véhicules d’une largeur de treize mètres, c’est surtout en hauteur qu’il faudra chercher leur surface accrue, puisqu’ils font 10 mètres de plus que le Georges Nahouda. Les passagers se répartiront sur un des trois ponts. Le pont supérieur est équipé de toilettes pour améliorer encore le confort des voyageurs. Au total, les investissements du STM se chiffrent à 35 millions d’euros. »

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