Si notre territoire était plutôt bien situé parmi les outre-mer en terme vaccinal, l’arrivée de la dose de rappel n’a pas enthousiasmé les foules. Surtout que le territoire a été peu touché par le variant Delta, et que la vague Omicron, tout en ayant été très forte, a sévi sur une courte durée à Mayotte, contrairement aux autres régions de France.
Un bénéfice de la vaccination selon l’ARS, doublé certainement par une immunité provoquée par une forte contagion par le variant Beta sur une population jeune, asymptomatique, qui a pu protéger le territoire.
Mais selon l’autorité de santé, cette protection n’a qu’un temps, et elle appelle la population à poursuivre son schéma vaccinal, alors que seul 41,4% de la population éligible a reçu une dose de rappel. Depuis plusieurs semaines, le rythme des candidats a molli, « 709 injections la semaine dernière, contre 6 315 la première semaine de janvier ». Pour rappel, la campagne de vaccination contre le Covid-19 a débuté le 25 janvier 2021 à Mayotte.
« A ce stade de la campagne vaccinale, dans un contexte de recul de la circulation virale à Mayotte et compte tenu de la baisse du taux de fréquentation des centres de vaccination depuis plusieurs semaines, l’Agence Régionale de Santé en accord avec les directives ministérielles, procède à la fermeture progressive de ces derniers avec le maintien du centre de vaccination de Mamoudzou et son équipe de vaccination mobile qui continuera de sillonner le territoire pour proposer une vaccination au plus près de la population.
Ainsi, la vaccination se poursuit avec de nombreuses possibilités offertes par les centres de référence du CHM et les professionnels libéraux (les médecins généralistes, les pharmaciens, les infirmiers libéraux, les kinésithérapeutes…) La réactivation du dispositif de vaccination restera possible si besoin, en fonction de l’évolution de la maladie, des recommandations nationales, ou d’une nouvelle demande accrue d’accès rapide à la vaccination. »
Depuis le 14 mars 2022, les personnes âgées de 80 ans sont éligibles à un deuxième rappel vaccinal (ou 4ème dose), à partir de 3 mois après l’injection du premier rappel, conformément à l’avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.