Par secteur, la hausse du nombre de défaillances est portée par les conseils et services aux entreprises (+20,9 % sur un an) et l’enseignement, la santé, l’action sociale et les services aux ménages (+17,8 %). À l’inverse, le nombre de défaillances dans la construction recule pour la première fois depuis quatre ans (-2,3 %).
Le nombre de défaillances recule dans la construction pour la première fois depuis quatre ans
La hausse du nombre de défaillances est portée par les secteurs des conseils et services aux entreprises (+20,9 % sur un an) et de l’enseignement, la santé, l’action sociale et les services aux ménages (+17,8 %) qui comptabilisent environ un quart du total des procédures.
En revanche, le nombre de défaillances dans la construction recule pour la première fois depuis quatre ans (-2,3 %), alors que le secteur comptabilise un quart des défaillances globales
La progression des défaillances concerne tous les territoires ultramarins à l’exception de La Réunion et Mayotte
Les défaillances augmentent sensiblement en Guadeloupe (+31,4 % sur un an, après +30,4 % au 2ème trimestre 2025) et atteignent un nouveau point haut avec 444 défaillances. Elles progressent particulièrement dans les secteurs du conseil aux entreprises et du commerce.
En Guyane, le nombre de défaillances d’entreprises (152) est également orienté à la hausse (+133,8 %, après +125,5 %). Cette situation s’explique en partie par le fait que de nombreuses entreprises doivent faire face aux échéances de remboursements d’aides accordées dans le cadre de la crise sanitaire.
Le nombre de redressements et de liquidations judiciaires en Nouvelle-Calédonie augmente de 7,9 % sur un an après trois trimestres de recul. Avec 397 jugements prononcés sur un an, il retrouve le niveau atteint au début de l’année 2024. Selon l’IEDOM, le niveau des défaillances était en effet resté faible en raison des dispositifs d’aides, et de soutien à l’économie mis en place pour répondre à la crise de mai 2024 (fonds de solidarité, dispositif de chômage partiel spécifique, report du paiement des cotisations sociales et impôts directs, report d’échéances bancaires, …).
En Martinique, la croissance des défaillances ralentit (+4,5 %, après +12,5 %). Elle porte essentiellement sur les secteurs de l’hébergement-restauration et de l’enseignement, la santé, l’action sociale et les services aux ménages.
En Polynésie française, le nombre de procédures (156) est de nouveau en augmentation (+4,7 % après -10,2 %), principalement dans l’hébergement-restauration et l’industrie, quand il recule dans le commerce.
À l’inverse, les défaillances reculent pour la première fois depuis trois ans à La Réunion (-2,7 % avec 1.046 procédures) et concernent la plupart des secteurs de l’économie. C’est également le cas à Mayotte (-32,6 %) avec peu de défaillances en nombre (29).



