L’objectif de cet accord entre la France et le Kenya est d’établir un cadre juridique pour les activités de coopération en matière de défense, afin de rendre cette coopération plus efficace et réactive face aux menaces sécuritaires. Concrètement, cela signifie que la France et le Kenya renforceront leur coopération dans les domaines de la sécurité maritime ; du renseignement ; du maintien de la paix, aide humanitaire et secours en cas de catastrophe ; du dialogue stratégique ; des échanges d’officiers dans les domaines de la formation, de l’entraînement et de la recherche en matière de défense ; ou encore dans des exercices, entraînements et instructions ; ainsi que dans le partage de connaissances et d’expériences, conférences, séminaires et visites…

Les deux pays vont ainsi mener une action conjointe pour renforcer la paix et la sécurité dans la région. « Grâce à cet accord historique, la France et le Kenya consolident leurs relations », a indiqué l’Ambassade de France au Kenya sur le réseau social X.
Quant à la ministre kenyane de la défense, Roselinda Soipan Tuya, elle se félicite de cet accord. « Les gouvernements kényan et français ont réaffirmé aujourd’hui leur engagement commun en faveur de la paix, de la stabilité et d’une coopération renforcée en matière de sécurité, par la signature d’un accord de coopération en matière de défense au quartier général de la défense à Nairobi (…) Cet accord souligne notre engagement commun en faveur de la paix et de la stabilité mondiales et témoigne de notre conviction mutuelle que la collaboration en matière de défense et de sécurité est essentielle pour faire face aux menaces émergentes et transnationales.
Pour le Kenya, ce partenariat est à la fois opportun et stratégique. Il s’inscrit dans le cadre de nos priorités nationales en matière de sécurité et renforce notre diplomatie de défense, fondée sur la paix, la sécurité et le développement durable (…) L’accord sera mis en œuvre par le biais d’un dialogue stratégique, de formations conjointes, d’échanges de connaissances et de programmes d’échange d’officiers, renforçant ainsi la coopération en matière de sécurité maritime, de renseignement, de maintien de la paix, d’assistance humanitaire, de secours en cas de catastrophe et d’autres activités de défense et de sécurité convenues d’un commun accord « , a-t-elle déclaré.


