Créée par de jeunes pamandziens lassés de voir leur commune sombrer dans la saleté et l’indifférence, l’association N.H.C.M est née d’un simple constat : certaines plages, comme celle de Sandravangue, sont laissées à l’abandon.
« On voyait la plage du Danger (Sandravangue) et les routes de Pamandzi dans un état déplorable, alors que d’autres sites comme Badamiers ou le Faré sont régulièrement nettoyés. Nous avons donc décidé d’agir à notre niveau », explique Ambdoul Madjinda, président de l’association.
Une association au service de la solidarité et de la culture mahoraise

N.H.C.M ne se limite pas au nettoyage des plages, son champ d’action est bien plus vaste. Elle s’investit dans l’animation et la dynamisation du territoire à travers des activités culturelles, sportives et sociales qui fédèrent la population : kermesses, danses traditionnelles, soirées-spectacles, événements inter-villages ou sorties culturelles viennent renforcer la cohésion et redonner vie au tissu communautaire. Mais au-delà de ces moments festifs, l’association s’attache également à lutter contre l’isolement des jeunes, à faire de la prévention sur la délinquance, et à sensibiliser la population à la protection de l’environnement. Elle intervient également pour aider les personnes en difficulté, qu’il s’agisse de soutien social, éducatif ou culturel. Par cette diversité d’actions, l’association s’impose comme un véritable moteur de solidarité.
Mobilisation citoyenne avant tout

À travers cette initiative, l’association souhaite sensibiliser la population, en particulier les jeunes, mais aussi les touristes, aux enjeux de la pollution marine et à la nécessité d’adopter des comportements éco responsables. Ces actions concrètes visent non seulement à réduire la quantité de déchets présents sur les plages, mais aussi à promouvoir le tri, le recyclage et la réduction des plastiques. Cette mobilisation collective constitue un véritable levier de cohésion sociale, rassemblant habitants et bénévoles autour d’un projet commun porteur d’espoir et d’exemplarité pour l’avenir de Pamandzi. Afin de faire appel aux habitants, les membres ont misé sur le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux.
Des partenariats à venir
Pour l’heure, l’association ne bénéficie pas encore de partenaires officiels « mais l’intercommunalité de Petite-Terre est prête à nous porter main-forte pour nous fournir du matériel », précise Ambdoul Madjinda. Une première reconnaissance pour cette jeune structure, qui œuvre aussi bien dans le domaine environnemental que social et culturel. Cette opération ne sera pas la dernière. « C’est une action qui devra se faire de manière régulière, un week-end par mois. Pour l’instant, on pose les bases », conclut-il.
Nayar Said Omar