« Si les faits rapportés à notre organisation syndicale se confirment, ils constituent des atteintes graves à la dignité des agents, compromettant leur santé physique et psychologique. Ces comportements répétés instaurent un climat délétère, contraire à l’éthique du service public et aux valeurs de respect, de solidarité et d’exemplarité qui doivent guider l’action de la police municipale. Plusieurs agents ont déjà alerté sur ces situations insoutenables, décrivant des souffrances profondes, un isolement professionnel et une perte de sens au travail. Trop souvent minimisés ou passés sous silence, ces faits ne peuvent plus être tolérés. Le SNSP refuse de céder à l’omerta et exige des réponses claires ainsi que des mesures immédiates », peut-on lire dans le communiqué.
Nous avons pu contacter un élu, proche du dossier, et à l’entendre il s’agirait surtout « d’un tapage médiatique » sur fond d’un problème de promotion et de rivalité en interne. En effet, l’origine du litige serait un programme de réorganisation des services des polices de la CCSud et de la mairie de Bandrélé suite au départ, il y a plus d’un an, d’un agent.
« Le chef de la police de la CCSud a été obligé de rentrer en métropole car il était malade… Il a alors été question de réorganiser le service et de trouver une autre personne pour le remplacer, ce qui a été fait. Mais au bout d’un certain temps, il y a eu des tensions et des agents se sont plaints du management de cette personne. Il a alors fallu faire, à nouveau, un réajustement… », nous explique un élu.
La personne mise en cause aurait alors travaillé pendant un an dans une commune située dans le nord de l’île mais son contrat n’aurait pas été reconduit par la suite. Elle aurait alors décidé de revenir dans le sud pour postuler et revendiquer par la même occasion son ancien poste à la CCSud. « Dans cette histoire plusieurs personnes ont porté plainte les unes contre les autres…cela va se juger devant le tribunal désormais », conclut un élu.
La rédaction