Santé Publique France (SPF) annonce le passage de Mayotte en phase épidémique pour le Chikungunya (phase 3 du plan ORSEC arboviroses) depuis le 27 mai, traduisant d’une « transmission intense et généralisée du virus chikungunya sur l’ensemble du territoire ».
« Au total 560 cas confirmés de chikungunya ont été enregistrés entre la semaine 10 et semaine 21 de 2025. La dynamique épidémique se poursuit », remarque SPF. « Le chikungunya circule sur la totalité du territoire de Mayotte, avec une concentration persistante des cas dans les communes de Mamoudzou, Pamandzi, Dzaoudzi ».

L’organisme souligne que les données sont possiblement sous-estimées en raison de « l’absence de recours systématique aux tests de confirmation biologique du Chikungunya aux urgences et en médecine de ville, ainsi qu’à un recours aux soins limité d’une partie de la population ».
SPF annonce adapter sa stratégie de surveillance autour de 4 axes : « cas confirmé par les laboratoires, surveillance syndromique (urgences), surveillance des hospitalisations et cas graves ».
De plus l’agence nationale de santé publique remarque une hausse ponctuelle de la circulation de la dengue sur l’île avec 21 cas confirmés depuis le début de l’année.