Greffiers, fonctionnaires, contractuels et partenaires du tribunal judiciaire de Mamoudzou ont décidé mardi 4 mars d’amplifier leur mouvement de grève. Initialement prévue tous les lundis, une semaine sur deux, la grève s’étend désormais à toute la semaine, pour un blocage « illimité« . Lors d’une réunion dans le tribunal, le personnel a annoncé ne rien lâcher sur ses revendications et travailler uniquement en cas de réquisitions.

Des promesses d’amélioration jamais abouti
« On est là pour dénoncer les conditions indignes de travail. On a des bâtiments qui ont été détruits à cause de Chido et on n’a toujours pas de réponses et de solutions de la part notamment du ministère », explique une membre du syndicat. Les grévistes déplorent « des promesses d’amélioration qui n’ont jamais abouti », et cela déjà avant le passage du cyclone Chido.
Parmi leurs principales revendications, ils pointent du doigt le manque d’effectifs, des locaux inadaptés et toujours endommagés, des conditions d’hygiène insuffisantes, ainsi que des problèmes de sécurité. Ils réclament également une prime Chido, une salle de repas, une aide au logement et des améliorations concernant le transport.
Victor Diwisch