Au coeur du nouveau plan de lutte contre « l’immigration illégale » du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, il s’avère que les radars de surveillance des « kwassa-kwassa » ont souffert du passage du cyclone Chido.
« Les radars sont hors-services », signalait le sénateur de Mayotte Saïd Omar Oili. Le ministre de l’Intérieur précisait de son côté, lors des questions au Gouvernement suite à la présentation du projet de loi urgence pour Mayotte, que les radars allaient être restaurés et « utilisés en février« .
Après le passage du cyclone, l’arrivée d’embarcations depuis les Comores ne s’est pas arrêtée, bien au contraire. Certains passeurs ont profité de l’absence de patrouilles et les radars cassés ou endommagés n’ont pas permis de détecter leurs passages.
Au-delà de la reconstruction des radars, reste à savoir si certaines installations vont être déplacées pour avoir une visibilité maximale sur le lagon et ne pas être “aveuglés” par les îles ou le relief, comme notamment celui situé sur les hauteurs de M’tsahara qui fait face à l’îlot M’tsamboro.
V.D