La chute du gouvernement Barnier après l’adoption de la motion de censure du NFP

Pour la deuxième fois de l'histoire de la Cinquième République, le gouvernement est tombé suite à l'adoption d'une motion de censure.

Lundi 2 décembre, le Nouveau Front populaire (NFP) et le Rassemblement national avaient tous les deux déposé une motion de censure pour renverser le gouvernement de Michel Barnier qui avait engagé sa responsabilité sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, en déclenchant l’article 49.3 de la Constitution, permettant l’adoption d’un texte sans vote.

Pour l’adoption de cette motion, 288 votes en faveur de la motion étaient requis. Il est 20h30 quand le résultat du vote de la motion de censure est annoncé par la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. 331 voix pour la motion de censure ont été recensées. Conséquence directe du scrutin : le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est rejeté et le Premier ministre, ainsi que son équipe ministérielle sont considérés comme démissionnaires.

« Enfin le gouvernement Barnier est tombé. Le vote du budget était une provocation aux français. C’est par notre motion déposée par la France insoumise et le vote populaire que le gouvernement est tombé », s’est exclamé Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale. Pour Marie-Christine Dalloz, membre du parti des Républicains, ce vote est « un immense sentiment de gâchis, la France avait besoin d’une personnalité comme Michel Bernier. »

Pour la seconde fois de l’histoire la Vème République et pour la première fois en 60 ans, un gouvernement français est tombé. Le gouvernement Barnier, qui aura été en poste pendant deux mois et vingt-neuf jours aura été le plus éphémère de toute la Cinquième République.

Mathilde Hangard

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