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<blockquote><strong>"C’est pas comme un stage, c’est plus professionnel"</strong></blockquote>
<div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">Pour Jean-Sébastien Talvy, en charge du développement et de l’innovation au sein du Crij, "l’événement a été un véritable succès. Il a permis de rassembler un grand nombre de jeunes engagés, reflétant leur motivation à contribuer activement au développement du territoire et à la solidarité dans leur lieu d’affectation." </span><span style="text-align: justify;">Parmi ces jeunes venus en nombre, certains n’en reviennent toujours pas : "Je ne savais pas que ça pouvait être un vrai boulot, du coup j’ai trouvé un emploi après, c’est pas comme un stage, c’est plus professionnel." </span></div>
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<p style="text-align: center;"><strong>Le succès exponentiel des services civiques en France </strong></p>
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<a href="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/Benevoles-et-volontaires-de-toutes-scructures-cooperent.jpg"><img class="size-medium wp-image-49738" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/Benevoles-et-volontaires-de-toutes-scructures-cooperent-300×200.jpg" alt="Mayotte, service civique, jeunes, engagés, police, sécurité, " width="300" height="200" /></a> Jeunes engagés au sein d’un service civique, aux côtés de la police, pour<br />sécuriser les établissements scolaires sur la commune de Mamoudzou (image d’archives)
<p style="text-align: justify;">À l’origine, le service civique avait pour objectif de répondre à un engagement de citoyenneté à destination des jeunes de 16 à 25 ans, pour une durée de six à douze mois, en mettant l’accent sur de nombreuses valeurs et thématiques, telles que le vivre-ensemble, la solidarité, l’accès à l’éducation, la protection de l’environnement. Rapidement, le succès de ce dispositif s’est propagé de façon tentaculaire. En 2023, plus de 148.500 jeunes se sont engagés dans un service civique sur l’ensemble du territoire national. Progressivement, cette mission est devenu une opportunité considérable pour enrichir son curriculum vitae (CV) et se démarquer lors d’une recherche d’emploi.</p>
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<blockquote><strong>Un "réel plus" pour décrocher un emploi</strong></blockquote>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">Au collège de M’Gombani, des dizaines de jeunes engagés ont afflué tout au long de la journée, afin de partager leurs expériences, ressentis et projets, après leur engagement auprès de différentes structures d’accueil de l’île. </span>Les recruteurs sont unanimes. Tous assurent que cette expérience représente un « plus » réel pour rejoindre une formation mais surtout pour décrocher un emploi : "Si vous prenez un jeune qui n’a pas d’expérience et un jeune qui s’est engagé au sein d’un service civique, vous avez qu’il a les bases pour s’insérer dans une mission plus longue." <span style="text-align: justify;">L’événement a également permis aux jeunes d’imaginer des perspectives professionnelles futures, offertes par ce dispositif, en échangeant avec des professionnels de l’île. </span></p>
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<p class="msg-s-event-listitem__body t-14 t-black–light t-normal " style="text-align: center;"><strong>À Mayotte, les offres d’emploi peuvent être parfois limitées</strong></p>
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<a href="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/IMG_2559-scaled.jpg"><img class="size-medium wp-image-49739" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/IMG_2559-300×200.jpg" alt="Mayotte, CRIJ, service civique, formation, emploi, insertion professionnelle," width="300" height="200" /></a> Le CRIJ espère ainsi fidéliser la jeunesse mahoraise insérée au sein de missions sur le territoire, pour lutter contre le chômage des jeunes et leur départ vers d’autres contrées
<p style="text-align: justify;">À Mayotte, ce dispositif fait particulièrement sens. "Il contribue à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes dans un contexte où les opportunités peuvent parfois être limitées", décrit <span style="text-align: justify;">Jean-Sébastien Talvy. Alors que le territoire connaît régulièrement des crises successives, complexes et souvent imbriquées, les missions de service civique peuvent conforter les jeunes à s’engager pour leur territoire en réalisant des actions qui ont du sens, telles que sur la gestion de l’eau, la gestion des déchets, l’accès à l’éducation, la prévention de maladies, la lutte contre la pauvreté, l’accès à un logement, etc. "Le service civique</span> marque pour eux un tremplin vers l’emploi ou la formation, en leur offrant une première expérience professionnelle, une montée en compétences, et une meilleure connaissance du tissu socio-économique local."</p>
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<p id="section-11-618-dindemnite" style="text-align: center;"><strong>619,83 € d’indemnité</strong></p>
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<p style="text-align: justify;">Mieux que rien mais rarement suffisant. Durant toute la durée d’un contrat de service civique, l’État prend en charge 496,93€ et 114,85€ sont financés par l’organisme d’accueil. L’indemnité peut être augmentée de 114,95€ net si la situation sociale ou financière de l’engagé répond à certaines conditions. Certains jeunes estiment que cette indemnité est insuffisante pour payer un loyer, sur un département, où les tarifs appliqués en matière de location d’hébergement sont exorbitants. D’autres considèrent que cette indemnité est déjà significative : "C’est déjà ça, plus tard je serai riche", rapporte Maeva*, qui a effectué un service civique auprès de la Croix-rouge.</p>
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<em>* Le prénom a été modifié. </em>
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<div class="msg-s-event-with-indicator display-flex ">
<div class="msg-s-event__content" dir="ltr" style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;">Mathilde Hangard</p>
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