Un peu comme le CLSPD, (Conseil local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance), le Groupement Partenarial Opérationnel (GPO) est mis en œuvre dans le cadre de la police de sécurité du quotidien. Il réunit également des acteurs de terrain autour d’un problème de sécurité dans tout ou partie d’un quartier et ont vocation à le résoudre de manière collective, avec des résultats perceptibles à court ou moyen terme par la population.
Le Groupement Partenarial Opérationnel (GPO) de Koungou a été créé par le préfet et le maire de la commune ce jeudi.
Dans un contexte de poursuite des actes de délinquance sur la commune, les associations s’étaient réunies en septembre et avaient incité à agir en proximité, mais déploraient de ne pas être suffisamment soutenues. « Le découragement guette », avions nous titré.
C’est donc un appui de poids qu’est venu apporter le préfet François-Xavier Bieuville. C’est difficile de parier sur la réussite de ce GPO mais il est multipartenarial, un atout important. Il rassemble les citoyens, les professionnels, les forces de l’ordre et les associations, que des acteurs qui veulent en finir avec les violences et soucieux du retour à la paix civile.
« Ce GPO à vocation à traiter en profondeur les phénomènes qui nuisent à la tranquillité des citoyens et des automobilistes, l‘identification des auteurs, de leurs parents et des meneurs, et les projets de prévention et d’accompagnement la jeunesse et de reconquête de l’espace public », commente la préfecture.
Qui veut « casser ensemble les logiques délinquantes sur le territoire de la commune et favoriser les projets pour améliorer le cadre de vie ».