Arrestation par le GIGN de 3 barragistes de Chiconi « sans rapport avec le mouvement social en cours » selon la gendarmerie

Ce mercredi matin alors que tous les manifestants des Forces Vives étaient réunis à Pamandzi pour le congrès, une vidéo amateur de l’arrestation par le GIGN d’un barragiste de Chiconi surnommé « Alger » a tourné de WhatsApp en WhatsApp parmi les manifestants.

Un prétexte de plus pour les plus énervés du mouvement de crier au « mépris du gouvernement envers les Mahorais » et d’appeler à « un durcissement du mouvement ». D’après les leaders du mouvement, 3 barragistes de Chiconi en tout auraient été arrêtés.

Pour calmer les esprits, le général de gendarmerie Barth, joint par SMS, a déclaré que « Cette arrestation (NDLR : celle d’ « Alger ») était « sans aucun rapport avec le mouvement social en cours », mais concernait « l’attaque de la brigade de gendarmerie de Sada ».

Pour rappel, l’un des délinquants jugé en comparution immédiate suite à cette attaque avait déclaré « avoir été payé 80 euros pour attaquer la gendarmerie ». Doit-on y voir un lien ? Nous n’avons malheureusement pas pu avoir pour le moment d’informations plus précises sur le sujet.

 

Partagez l'article :

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

Grève des barges : les syndicats dénoncent des « provocations » dans un communiqué

Dans un communiqué publié ce mardi 7 octobre, la CFTC et la FSU Mayotte évoquent des tensions avec la hiérarchie et réaffirment leurs revendications dans le cadre du mouvement de grève à la DTM.

Solidarité et initiatives féminines : rendez-vous ce dimanche à Musicale Plage

L’association Les Femmes Dynamiques organise ce dimanche 12 octobre,...

Grève des barges : le préfet porte plainte pour non-respect de la réquisition préfectorale

Le service des barges n’a pas démarré ce mardi 7 octobre malgré la réquisition préfectorale, entraînant des risques pour la continuité territoriale et les urgences, selon la préfecture.

Grève des barges : confusion, colère et tensions sur les quais

Ce lundi, une grève illimitée a fortement perturbé les traversées entre Dzaoudzi et Mamoudzou. Les rotations ont été réduites, l’information aux usagers a manqué et la tension est montée aux débarcadères. Passagers et conducteurs ont attendu plusieurs heures sous le soleil pour espérer embarquer, dans une atmosphère d’incompréhension, de fatigue et de colère.