Dans un communiqué qui fait écho au contexte tendu sur l’île, le syndicat pointe une « insécurité omniprésente », dont sont victimes élèves et personnel de l’éducation nationale. Et s’inquiète de « l’immobilisme » de l’Etat face aux violences croissantes, notamment de caillassages, en dénonçant un « abandon par les pouvoirs publics depuis des années ».
La CGT Educ’action rappelle les facteurs de violences, « le manque d’encadrement familial, de centres de formation pour les jeunes, d’écoles, de valeurs, d’aide à l’enfance, d’aide à la maternité, de prise en charge des mineurs isolés, de possibilités pour une poursuite d’études, de structures jeunesse et sport… Il suffit d’y ajouter quelques ingrédients « services publics défaillants, crise sociale, inflation, crise migratoire… » pour obtenir la haine et le chaos. »
Le syndicat demande des « services publics permettant de lutter contre les inégalités, la pauvreté et l’exclusion » et « exige de l’Etat d’assurer la sécurité en veillant à l’application des lois, au maintien de la paix et de l’ordre publics, à la protection des personnes et des biens pour tous ». Pour la CGT Educ’action, « il faut intervenir rapidement et sérieusement afin de prendre les décisions adéquates, pour ramener la sérénité à Mayotte et pour que notre quotidien ne soit pas synonyme de danger ».