Si l’Etablissement Public Foncier et d’Aménagement de Mayotte (EPFAM) signe ds partenariats avec les communes comme ce mercredi avec Acoua, les finances doivent suivre. C’est pourquoi son directeur général Yves-Michel Daunar a signé avec l’AFD Mayotte 9 conventions de prêt pour un montant cumulé de 50 millions d’euros, « afin de soutenir le financement des premières opérations de l’établissement public à Mayotte ».
Il s’agit d’emprunts à long terme et de préfinancements de subventions fléchés sur les opérations les plus avancées de l’EPFAM : les deux ZAC et futurs éco-quartiers de Doujani Ya Messo et Tsararano-Dembeni, l’opération de résorption de l’habitat insalubre de Bazama-Bandrajou à Kaweni – Mamoudzou, les deux ZAE de Badamiers et Malamani.
Il s’agit pour l’AFD de soutenir des projets d’envergure liés aux enjeux d’aménagement urbain et de développement économique à Mayotte. Outre les emprunts, l’AFD apporte aussi une subvention d’appui technique pour le renforcement du pilotage financier des opérations.
Les deux institutions annoncent « le début d’une collaboration de long terme » au service de l’aménagement durable de Mayotte. « L’accès à des logements décents et à des équipements publics et économiques de qualité est en effet un enjeu majeur que l’AFD souhaite contribuer à porter ».
Cela va permettre à l’EPFAM d’accompagner, « malgré un cadre juridique contraint et des possibilités de relogement actuellement limitées », un maximum de familles occupant informellement certains des sites aménagés « vers des solutions d’hébergement ou de logement transitoires ou durables, innovantes pour certaine » ce qui « donnera lieu à un suivi rapproché par l’AFD », rapporte Ivan Postel-Vinay, directeur de l’AFD Mayotte.
Un bol d’air pour Yves-Michel Daunar, « ce soutien financier de l’AFD nous appuiera dans la réalisation des objectifs de notre Plan stratégique de développement. Ces prêts marquent aujourd’hui le début d’une collaboration qui se veut fructueuse et durable entre l’EPFAM et l’AFD, au service de l’avenir du territoire mahorais ».