L’eurodéputé LFI Younous Omarjee fustige la sous-consommation de fonds européens pour l’eau

Le Député européen Younous Omarjee (La France Insoumise), Président de la Commission du Développement Régional au Parlement européen, a interpelé, ce mardi, la Commission européenne au sujet de la crise de l’eau à Mayotte.

On se souvient qu’en septembre dernier, sur proposition de Younous Omarjee, la Commission européenne s’était dite favorable à l’apport une aide d’urgence via des transferts depuis le Fonds européen de développement régional (FEDER) vers le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD). « Ces transferts permettraient notamment l’achat et la distribution gratuite de l’eau à toute la population mahoraise », précise Younous Omarjee dans un communiqué.

Ce mardi dans l’hémicycle du Parlement européen, à Strasbourg, Younous Omarjee a demandé à la Commission si la France s’était engagée dans cette direction, après avoir déclaré que la situation dramatique de Mayotte résultait d’une « sécheresse historique », mais aussi  aussi de « l’imprévoyance et la mauvaise gestion des fonds européens par l’État. »

Partagez l'article :

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

Grève des barges : les syndicats dénoncent des « provocations » dans un communiqué

Dans un communiqué publié ce mardi 7 octobre, la CFTC et la FSU Mayotte évoquent des tensions avec la hiérarchie et réaffirment leurs revendications dans le cadre du mouvement de grève à la DTM.

Solidarité et initiatives féminines : rendez-vous ce dimanche à Musicale Plage

L’association Les Femmes Dynamiques organise ce dimanche 12 octobre,...

Grève des barges : le préfet porte plainte pour non-respect de la réquisition préfectorale

Le service des barges n’a pas démarré ce mardi 7 octobre malgré la réquisition préfectorale, entraînant des risques pour la continuité territoriale et les urgences, selon la préfecture.

Grève des barges : confusion, colère et tensions sur les quais

Ce lundi, une grève illimitée a fortement perturbé les traversées entre Dzaoudzi et Mamoudzou. Les rotations ont été réduites, l’information aux usagers a manqué et la tension est montée aux débarcadères. Passagers et conducteurs ont attendu plusieurs heures sous le soleil pour espérer embarquer, dans une atmosphère d’incompréhension, de fatigue et de colère.