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Mamoudzou

Insécurité : plusieurs actes de violences ces derniers jours

Un automobiliste violemment agressé à Majikavo Dubaï et les locaux de l'association de la Maison des Familles du Nord trois fois cambriolés en un mois.

3ème cambriolage en un mois pour les locaux de la Maison des Familles du Nord abritant l’association Wadzade wa Mahorais. Le 6 juin, le 15 et ce mardi 20 juin, des cambrioleurs s’en sont à nouveau pris à cette association qui fait partie de longue date du paysage de Dzoumogne.

Les ordinateurs ayant été dérobés lors de la première entrée par effraction, c’est une des imprimantes qui auraient été prise cette fois, nous explique Ali Nizary, membre fondateur de l’association et président de l’UDAF : « Ils ont cassé les portes pour entrer, ça ne peut pas être un hasard, je vais suivre de très prés les investigations ». Des actes qui font en effet penser à de l’acharnement. « Du coup, j’ai demandé à la directrice de la structure de fermer l’établissement. Ça nous fait mal au cœur car des actions étaient en cours comme l’aide aux devoirs, du soutien à la parentalité, des échanges avec les familles qui viennent mais nous ne pouvons pas les recevoir. La force de la Maison des Familles, c’est l’éducation des enfants, elle fait partie de la vie de quartier. »

Des actions accompagnées par la DEETS, « je vais rencontrer nos partenaires pour voir comment déménager et continuer à mener nos activités ».

Commissariat, Mayotte
Le commissariat de Mamoudzou

Un automobiliste agressé à coup de chombo

Il était environ 4h ce lundi 19 juin quand deux véhicules traversaient Majikavo Koropa pour se rendre au Sud de Mamoudzou. Au niveau de Dubaï, un barrage les empêche de passer. Le conducteur d’une des voitures nous raconte la suite: « Ils étaient environ 4 à 5 jeunes, cagoulés, l’un d’entre eux a ouvert ma portière. Quand j’ai essayé de la refermer, il m’a asséné un coup de chombo sur la main en me demandant mon portable. »

Après avoir redémarré, il s’arrête au commissariat de Mamoudzou pour déposer plainte, « il était aux alentours de 4h30, j’ai sonné plusieurs fois, personne n’a ouvert. Pourtant, il y avait de la lumière et je voyais la présence d’un agent ». Ne serait-ce que pour lui signaler que les faits s’étant déroulés en zone gendarmerie, c’est à la brigade qu’il devait se rendre, fermée à cette heure là. Ce n’est qu’arrivé chez le médecin, à l’ouverture du cabinet, qu’il s’apercevra qu’un bout de chair est parti à l’extrémité du doigt.

A.P-L.

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